Nicolas Batum régale contre Indiana : 31 points et la victoire, merci Paul George !
Le 05 mars 2016 à 05:43 par Bastien Fontanieu
Face à un adversaire sérieux du Top 8 qui venait de se reprendre à Milwaukee, les Hornets devaient faire attention à la maison et obtenir un carton de la part de leurs piliers. Bingo, Kemba et surtout Nico ont fait le boulot hier soir (108-101).
Alors qu’on pensait voir les hommes de Frank Vogel retrouver un semblant d’intensité défensive, eux qui restaient sur plusieurs défaites consécutives mais s’étaient rendus chez les Bucks pour y croiser le chemin de la victoire, c’est tout l’inverse qui a été proposé et qui a notamment permis aux extérieurs de Charlotte de se régaler ce vendredi. Pourtant, les hommes de Steve Clifford n’étaient pas non plus les plus concernés par leur propre moitié de terrain en début de rencontre, les visiteurs plantant 82 points en trois quart-temps et Paul George s’offrant une belle performance offensive (35 points). Mais lorsque les boulons furent resserrés et que le niveau de communication fût augmenté, le match bascula et c’est bien le duo Walker-Batum qui fera la différence, bien aidé par un banc toujours aussi chouette et mené par Al Jefferson. Une dernière période qui permettra aux Hornets de coller un petit 28-19, quelques gros trois points des hôtes faisant définitivement craquer les soldats d’Indianapolis. Chez les hôtes justement, si la carte gold de l’attaque fût Kemba avec ses 33 points et 10 passes à des pourcentages plus qu’honnête, la différence vint bien de notre frenchie-frenchie, qui proposa tout simplement son deuxième plus gros match offensif de sa saison.
Le genre de bonus qui peut vite faire basculer une rencontre, comme on le dit depuis… bientôt 10 ans ? Déjà ? Bientôt une décennie qu’on n’arrête pas de dire -collectivement- que Batum a tout le talent nécessaire pour réaliser des cartons fréquents mais que ses performances sont souvent dessinées comme des montagnes russes ? Peut-être qu’il fallait ça, hier soir, un All-Star bien chaud et accessoirement adversaire lui ayant pris un spot pour participer au match des étoiles. Loin de nous l’envie de dire que l’un méritait et pas l’autre, surtout quand on voit la grosse saison offerte par PG chez les Pacers, mais difficile de croire que la présence d’un client sérieux dans sa propre arène n’a pas motivé Nicolas plus que prévu, lui qui attaquera l’ailier ainsi que Ian Mahinmi sur pénétration, alors qu’on le voit généralement stationner à l’extérieur. Une bonne balance offensive entre les deux mi-temps, des goodies habituels ajoutés sur la feuille et c’est donc une nouvelle grosse victoire que Charlotte a pu cocher sur son calendrier, la franchise de Caroline du Nord respirant de plus en plus l’air des Playoffs. Il reste du temps, bien évidemment, avant de rendre ce scénario définitivement réel, mais quand on voit le jeu récent des ex-chatons sauvages et la capacité du duo Walker-Batum à prendre chaud quand il le faut, on a de quoi avoir le sourire dans le bureau de Jojo. Dans tous les cas, concernant Batman, c’est la deuxième fois qu’il passe la trentaine cette année (33 points contre Portland, duh) et le troisième match de suite qu’il gagne avec les siens.
31 points, 7 rebonds, 4 passes et 2 contres, à 12/22 au tir dont 4/10 de loin, une feuille bien noircie et qu’on aimerait voir plus souvent ! Peut-être qu’il faudrait des All-Stars ailiers envoyés tous les soirs à Charlotte, peut-être bien…
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