Les Knicks enfoncent le Magic à la maison : victoire 108 à 95, enfin une victoire au MSG !
Le 27 févr. 2016 à 05:49 par Bastien Fontanieu
En voilà une qui fait du bien, au moins une. Encore plus bonne que la plus bonne de tes copines ? Probablement, en tout cas plus que la victoire à Minnesota il y a une semaine. Kurt Rambis a validé sa première à la maison, en déroulant face au Magic ce vendredi.
Merci qui ? Stephen Curry. Allez, on ne va pas non plus donner au meneur des Warriors les clés des victoires de chaque équipe, ni la paix dans le monde ou bien la balance entre le ying et le yang, mais c’est pourtant Evan Fournier qui le disait en sortie de match et ce qui se voyait pas mal dans le body language des poulains de Scott Skiles. Ce jeudi, contre Golden State, les jeunes soldats de Floride avaient tout donné. Ils voulaient la peau du champion en titre, ils souhaitaient s’offrir un petit exploit dans cette saison balançant entre le très bien et le très cheum, encore une fois montré hier soir par un effort collectif peu séduisant. Du moins, dans l’effort physique oui, mais dans la concentration globale ? Difficile de pouvoir soutenir une équipe qui enchaîne les décisions offensives contradictoires, comme Elfrid Payton dont on connaît la qualité de tir extérieur mais qui s’obstinera à ne pas pénétrer face à ce qui se fait -probablement- de pire en défense à la mène. Sans vouloir manquer de respect pour la 257ème fois de la saison à Jose Calderon, on attendait un peu plus de pénétrations et d’agressivité de la part du backcourt des visiteurs, Victor Oladipo rejoignant le sosie de The Weeknd dans leur incompréhension offensive. Mais ça, quelque part on pouvait s’y attendre.
Ce à quoi on ne s’attendait pas forcément, c’était le temps de jeu offert à Jerian Grant de l’autre côté du terrain, Rambis validant sa première victoire à la maison de son intérim de luxe en donnant un peu de bouffe à son rookie. Pas de quoi en écrire une brique de 200 lignes mais voir le produit formé à Notre Dame était une belle satisfaction après l’avoir vu 16 minutes, puis 0, puis 12, puis… 0 minutes sur les 4 dernières rencontres, de quoi rendre fou n’importe quel jeune qui réalise enfin son rêve de rejoindre les pros. Le gamin a proposé un effort similaire à celui du cinq des Knicks qui était particulièrement concentré et cohérent (tout le monde au-dessus de 14 points), de quoi assurer un écart assez large en deuxième mi-temps et donc se faire plaisir devant le public venu bourré d’espoir. Et on pouvait les comprendre, les pauvres, eux qui n’avaient pu se mettre qu’une branlée face aux Suns (en gros, un non-match) sous la dent le 29 janvier dernier, tout un mois de février passé à verser des larmes entre Fisher et Rambis, les 6 défaites de suite plongeant la ville dans un deuil compliqué. Hier soir ? Les fans des Knicks ont pu rentrer chez eux avec un vrai sourire, le premier depuis quelques semaines, de quoi aborder la réception du Heat avec confiance ce dimanche. Un match dans lequel les hôtes partiront bien évidemment en tant qu’underdog, mais si l’effet Curry agit aussi sur Miami…
C’est toujours plus chouette de démarrer son weekend avec le sourire, plutôt qu’une fessée et des yeux humides. On respire un peu dans la Grosse Pomme, pas la victoire du siècle mais de quoi calmer l’orage pendant quelques jours. Au moins quelques jours.
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