Anthony Davis remporte le duel des OVNIS : 30 points pour Supersourcil, 44 pour Westbrook
Le 26 févr. 2016 à 06:17 par Bastien Fontanieu
Voilà le genre de victoire qui pourra tamponner la récente bonne forme des Pelicans, eux qui ont pris plaisir à se faire le scalp du Thunder en antenne nationale ce jeudi : merci AD, merci le banc de la Nouvelle-Orléans, score final 123 à 119.
On les disait plus sereins, plus sérieux. On les voyait plus en jambes, notamment l’intérieur local qui s’envolait ce dimanche pour 59 points en tant que coup de gueule individuel, mais il fallait un vrai coup de tampon de la part de l’administration, afin de confirmer cet état d’esprit collectif ambitieux. Et quoi de mieux qu’un gros morceau à domicile pour ce faire, qui plus est devant un paquet de caméras ? Autant on aimait bien le fait de voir Jrue Holiday et ses potes taper des équipes comme Utah, Philadelphie, Minnesota, Détroit, Brooklyn ou Sacramento, autant on ne pouvait pas vraiment prendre cette équipe au sérieux tant qu’elle n’avait pas bombé du torse face à un candidat au titre. Du genre, OKC, en back-to-back certes puisque la bande à Kevin Durant traînait à Dallas la veille, mais pas de quoi trouver des excuses sachant -en plus- que des changements intéressants avaient été effectués dans la rotation. Autant le dire tout de suite, le Thunder ne nous a pas déçu en retombant parfaitement dans ses travers, jouant iso sur iso et manquant de nombreux principes défensifs face à une équipe qui retrouvait justement un peu de groove en attaque. Malins, malins, malins, Serge Ibaka et et ses copains ont donc frustré tous leurs fans ainsi que ceux qui -comme nous- les voyaient entamer un virage intéressant, un virage qui aurait pu servir de plateforme parfaite avant le showdown de ce samedi contre Golden State.
Soûlant d’assister à ces montagnes russes, à cet espèce de ping-pong statistique qui fût d’ailleurs drivé par Russell Westbrook cette fois-ci, le meneur aux mollets dynamités plantant 44 points afin de tenir son équipe dans la partie. Quand c’est pas l’un c’est l’autre, et quand c’est pas l’autre c’est l’un. Sauf qu’autour de l’effort défensif et du sérieux montré sur 48 minutes, les deux sont généralement sur le même ton, c’est-à-dire proche de l’insupportable pour des clients qui ne sont pas arrivés en NBA avant-hier. Mais ça, encore une fois, on l’a dit et répété donc on ne reviendra pas dessus. Non, hier c’était surtout le banc d’Alvin Gentry qui faisait le taff pour venir en soutien à un Anthony Davis agressif d’entrée, le trio Ryan Anderson-Jrue Holiday-Toney Douglas claquant 60 points dont certains paniers bien précieux dans le dernier quart, quand AD se retournait le genou et plongeait toute la Louisiane en apnée, par exemple. Serrant les dents et comprenant l’importance du moment, l’intérieur décidera de finalement boucler l’affaire en rejoignant ses coéquipiers, un moment important pour cette équipe qui valide donc ainsi son 5ème succès en 7 rencontre, de quoi maintenir les espoirs de Playoffs toujours aussi haut. Un autre affrontement à venir et qui pourrait encore plus pencher en leur balance ? Face à Houston ce mercredi, avec un James Harden qui aura probablement lui aussi envie de garder le rythme du Jazz et des Blazers dans la course au Top 8.
Le gros avantage des Pels se situe autour de son phénomène aux bras interminables, lui qui a terminé certes sa partie à 30 points mais a surtout renvoyé un paquet de tirs grâce à un effort plus intense sous son propre arceau. Si Davis poursuit ce rythme et que les copains suivent derrière, who knows…
Source image : SkySports