Fifty, fifty, fifty : les Warriors remportent leur 50ème match de la saison, il en reste… 27
Le 23 févr. 2016 à 06:07 par Bastien Fontanieu
On y est. La barre des 50 a été validée, il n’en reste plus que 22 pour égaler les Bulls de 96 et donc 23 pour s’offrir le trône le plus intouchable des records collectifs. Hier soir, Golden State s’est fait peur mais a su gérer son match à Atlanta (102-92).
Comme face aux Clippers ce samedi, un match où Andrew Bogut était absent alors que le géant faisait son retour ce lundi, l’armée dirigée par Steve Kerr n’a pas été la plus impressionnante. Elle n’a pas déroulé un basket champagne à anéantir l’adversaire, elle n’a pas infligé une fessée aux hôtes, bref elle a plus ou moins proposé le même scénario que contre Los Angeles il y a deux jours. Car même si la différence de niveau était notable et que les deux derniers adversaires des Warriors sont bien loin de pouvoir toucher l’orteil du champion en titre, Stephen Curry et ses potes ont une nouvelle fois laissé le camp adverse prendre confiance, au point de croire à un mini-upset. Loin de nous l’envie de dire que GS abuse et ne parvient pas à jouer sérieusement, on l’a notamment vu ce lundi face aux Hawks, une fois le mode sérieux activé la seule réponse qu’on peut proposer aux Warriors s’appelle le silence. Mais dans cette reprise post All-Star Game qui testera justement l’équipe californienne dans sa quête de record historique, on est loin de voir une troupe se motiver devant la concurrence. Blasés de s’imposer ? Pas de véritable test ? Si la fessée reçue à Portland vendredi était résonante, elle est loin d’avoir réveillé Klay Thompson et compagnie, eux qui ont validé leurs deux derniers matchs mais ont semblé un poil moins dominants. Après tout, peut-être qu’il ne leur faut que ça aujourd’hui, tamponner l’administratif sans forcément faire le show.
Enfin, sans faire le show. Disons quand même que Curry a une nouvelle fois régalé en déplacement, avec des bombes venues d’ailleurs et des improvisations dont lui seul a le secret. Contre Jeff Teague mais surtout Kyle Korver, autre spécialiste de la bombe distance-parking, le MVP en titre a enchaîné les séquences géniales, notamment une en seconde mi-temps où il dédicacera un trois dans le corner à son ancien coéquipier, Kent Bazemore. Une ficelle suivie d’un shimmy-shake, de quoi ponctuer ses 36 points et 8 passes, à 14/22 au tir et 5/11 du vestiaire. En fin de mi-temps, en plein quatrième quart-temps ou devant un autre banc, Stephen s’est fait plaisir et a du coup rassuré les fans qui le voyaient s’en prendre 51 par Damian Lillard avant de traîner la patte face aux Clippers. Mais évidemment, au-delà de sa performance individuelle, au-delà de l’apparition d’Anderson Varejao sur le banc des Warriors ou des statistiques collectives, c’est cette cinquantième victoire de la saison qui a été validée, la version 2016 de Golden State devenant la plus rapide de l’histoire à atteindre cette barre. Les Bulls de Jojo en 96 ? ‘Seulement’ 56 matchs, contre 55 pour les Dubs. L’armée jaune a donc encore un peu d’avance avant de se rendre chez le Thunder ce samedi, un test immanquable et qui sera forcément regardé par les Scottie Pippen et compagnie, d’un coin de l’oeil. Faut pas déconner, si ces légendes ont d’autres choses à faire, elles restent constamment curieuses des résultats de GS cette saison. Pour le moment en tout cas, on ressent la transpiration.
Encore un record collectif de plus pour cette troupe historique, encore un très gros match de Curry, on attend surtout le retour des Warriors en jambes car le retour des Hawks dans le troisième quart n’a pas donné le sourire à Steve Kerr. Peut-être qu’une grosse victoire à OKC fera l’affaire…
Source image : NBA.com