Contrat de 10 jours chez les Knicks pour Jimmer Fredette : tremble, José Calderon !
Le 20 févr. 2016 à 10:53 par David Carroz
Alors qu’il moisissait en D-League depuis le début de la saison ou presque, Jimmer Fredette se voit offrir l’occasion de prouver qu’il mérite une place en NBA. Il faudra pour cela faire bon usage du contrat de dix jours offert par Phil Jackson et les Knicks.
En 28 rencontre dans la ligue de développement, Jimmer Fredette a fait du bon boulot dans l’effectif des Westchester Knicks, franchise affiliée à celle de Big Apple. En cumulant 22,3 points à 47,4% dont 40,4% du parking auxquels il ajoute 4,5 prises et 4,8 offrandes, il s’est logiquement vu sélectionné pour le All-Star Game des “petits”. Une rencontre qu’il a remporté avec la Conférence Est, 128-124, le tout en cartonnant. En effet, l’ancien de BYU a envoyé 35 pions, record de l’histoire, en prenant 6 rebonds et en distribuant 8 passes. De quoi finalement attirer l’attention de Phil Jax, alors que le meneur croqueur shooteur commençait à trouver le temps long chez les seconds couteaux.
J’ai définitivement prouvé que je pouvais jouer et être utile dans une équipe de NBA. J’ai montré ça et je suis très confiant sur le fait que je vais avoir une opportunité. Je suis capable de faire de bonnes choses. La D-League m’a aidé à devenir meilleur et à développer mon jeu. J’espère qu’une équipe l’aura remarqué et me donnera ma chance. – Jimmer Fredette.
Pas sûr que la D-League soit le meilleur endroit pour progresser dans l’intégration collective et la remise en question, choses qui faisaient cruellement défaut à Jimmer, mais on va lui laisser le bénéfice du doute au moment où il retrouve enfin le basket chez les vrais bonshommes. Mais du côté de Westchester, il a pu bosser l’attaque en triangle si chère au boss des Knicks mais également au nouveau coach en place, Kurt Rambis, puisque la franchise de D-League suit vraiment le modèle de sa grande sœur dont elle profite également des installations pour l’entrainement.
On pratique toujours l’attaque en triangle et on essaie de varier notre rythme tout en jouant les contre-attaques. C’est ce que les Knicks veulent que l’on fasse. C’est un bon système qui a porté ses fruits avec Phil Jackson. Il faut lire le jeu et réagir. Faire une passe et réagir en fonction de notre lecture du jeu. Ça peut être très fluide et ça me permet de recevoir la balle dans différentes positions pour scorer et jouer mon jeu. – Jimmer Fredette.
Il ne sera donc pas dépaysé au moment d’affronter les Nets, les Wolves, les Raptors, les Pacers, le Heat et le Magic au cours des dix prochains jours et montrer ainsi qu’il est plus que la star éphémère d’une université de seconde zone, plus qu’un simple scoreur incapable de s’inscrire dans des systèmes collectifs.
On comprend mieux maintenant pourquoi Phil Jackson n’a rien fait au moment de la trade deadline. Il avait déjà sa recrue sous le coude, pas besoin de s’emmerder à monter un échange. Surtout que les New York Knicks disposent d’un spot libre dans leur rotation.
Source : NBC Sports
Source image : Pelicansreport