Jordan Hill a eu du mal à tenir face au trashtalking de Kobe : en même temps, vu son prénom…

Le 09 févr. 2016 à 13:45 par Bastien Fontanieu

Jordan Hill

Pas facile tous les jours de s’appeler Jordan quand on bosse avec le ‘Mamba’. Une douloureuse expérience sur laquelle est revenu le vétéran désormais installé dans l’Indiana, quelques mois après avoir joué plus d’une fois des coudes avec Kobe.

En effet, ce n’est que cet été que le produit formé à Arizona a quitté Los Angeles pour poser ses affaires dans une région bien plus calme et dans des systèmes nettement mieux dessinés, Frank Vogel et Paul George profitant pleinement des qualités offensives du bonhomme dans un rôle assez bien pensé en sortie de banc. Interviewé justement ce lundi par Mark Medina du Los Angeles Daily News, Jordan revenait sur ce que représentait le quotidien aux côtés du numéro 24, ce dernier faisant un passage express par les Pacers en ce début de semaine, histoire de tester ses jambes face à un public qu’il connaît assez bien. Des retrouvailles bien évidemment placées sous le signe des bisous et des bons souvenirs malgré les défaites enchaînées par vagues de 12, mais qui n’empêchent Hill d’offrir une explication personnelle concernant la vie d’un coéquipier de Bryant du soir au matin. Un parcours du combattant qui peut sembler proche de la torture selon certains, mais qui n’est en fait que la traduction évidente du niveau de compétitivité de Kobe, lui qui souhaite tirer le meilleur de ses coéquipiers avec une technique qui lui est aussi personnelle que critiquable. Alors, Jordan et le Mamba sous le même maillot, ça ressemblait à quoi ?

Il arrive à puiser ce qu’il y a de meilleur dans chacun de ses coéquipiers, et il veut le top pour son équipe. Mais c’est un compétiteur, il faut être prêt pour cela, et peu de monde en est vraiment capable. Il mérite tout ce qu’il reçoit actuellement, son esprit de compétition a motivé le mien lorsque j’étais sur le terrain. Donc j’essayais d’être un meilleur coéquipier et de me donner autant à fond.”

Une petite dédicace à certains joueurs dont on ne citera pas le nom, virgule, Dwight Howard ? Ce n’est pas une nouveauté, certainement pas à quelques semaines de la fin de sa carrière, mais jouer avec Kobe a longtemps été un sujet touchy, certains ayant du mal à le voir gueuler des instructions à l’entraînement et s’énerver envers d’autres pour leur manque d’application. Une maladie de la gagne qui lui a certes permis de remporter un paquet de bagues, cependant on sait que certains ont pris la fuite en courant face à une telle intensité quotidienne demandée, comme Jeremy Lin pour citer un autre exemple. Aujourd’hui, Jordan Hill n’a aucun souci à se souvenir des branlées que prenait son équipe tout au long de l’année, Bryant pétant quelques câbles isolés face aux clowneries de Swaggy et Boozer devant les caméras, pendant que Byron Scott appliquait déjà avec précision son plan de destruction maléfique. Mais on imagine assez bien le ‘Mamba’ devenir totalement schizo et confondre son enfance avec la réalité lorsque l’intérieur était dans l’erreur, son prénom servant de parfait trampoline pour des insultes venues d’ailleurs. Clarkson comme Hill, deux copains qui ont eu le malheur de se retrouver chez les Lakers de Scott, chez les Lakers de Kobe, chez les Lakers post-2011 tout court finalement, avec un blase à faire grincer le numéro 24.

Mais bordel, Jordan, combien de fois je te l’ai dit depuis que je suis tout petit. Je ne pourrai jamais te dépasser, arrête de vouloir me tendre la main c’est inutile. Je t’aime, reviens. Non, va-t-en, tire-toi. Je te déteste, excuse-moi mon amour.

Source : Los Angeles Daily News

Source image : DesignNTrend


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