Byron Scott pense que Julius Randle “doit grandir”. Et lui, il devrait pas apprendre à coacher ?
Le 05 janv. 2016 à 19:32 par Thomas Rabotin
Le cirque continue aux Lakers malgré une série de 3 victoires et le super pédagogue Byron Scott continue de bombarder ses jeunes dans les médias. Qui déguste aujourd’hui ? Julius Randle, pour changer.
Lors du large succès des Lakers face aux Suns (97-77), Julius Randle a été sorti en fin de match, tout comme D’Angelo Russell et le génie incompris de la Ligue, Marcelo Huertas. Cependant le sophomore de Kentucky est celui qui a le plus mal pris ce remplacement et Scott ne l’a encore une fois pas loupé en conférence de presse à la fin de la rencontre, histoire de démoraliser encore plus le jeune pour bien commencer la nouvelle année :
“Il doit grandir. C’est aussi simple que ça. Je pense que la chose principale que je n’aime pas est la manière dont il agit parfois lorsque je le mets sur le banc. Mais une fois encore je mets ça sur le compte de l’immaturité et de l’inexpérience à ce niveau parce que cela arrivera encore. Je le sortirai d’autres matchs et il ne l’appréciera pas.”
En même temps, quand on n’a joué que 14 minutes lors de sa saison rookie et que l’on est dans une franchise qui galère à remonter la pente, ça fout les boules de se faire remplacer en fin de match surtout lorsque l’on inflige une correction aux adversaires. Et bien évidemment, Randle est jeune (21 ans) et ce n’est pas facile de gérer son égo en NBA. Mais l’apprentissage passe par là, Scott a – pour une fois raison – et les commentaires du 7ème choix de la draft 2014 après l’entrainement hier ne l’aide pas :
“Je ne pense qu’il y avait une quelconque défense dans le quatrième quart-temps, et il m’a pointé du doigt alors que c’était plutôt l’équipe entière. J’étais frustré de ne pas être sur le parquet, c’est tout.”
Alors que Scott a dit ne pas penser qu’il y ait de la jalousie de la part de Randle envers Larry Nance Jr. qui a vraiment élevé son niveau de jeu récemment, ce dernier a également assuré voir son coéquipier ronchon All-Star et qu’il n’y avait ainsi aucune animosité entre eux. Ces faits sont sans doute aussi à mettre sur le dos de la gestion bordélique de Byron, qui change chaque semaine ou presque de rotation et on ne peut pas dire que cela aide les jeunes joueurs à se développer, surtout s’ils se font engueuler publiquement derrière. De plus, cela met en avant un possible manque de travail de fond de la part des vétérans auprès des gamins. Faudra leur demander la prochaine fois si Metta World Peace est plutôt “Panda’s Friend” ou Ron Artest avec eux.
Ainsi avance la saison des Lakers, faite d’embrouilles à répétition et de jeu brouillon, mais qui semble cependant porter quelques fruits en ce moment. Attention, si les victoires confortent la position de Scott et de sa manière de gérer sa garderie infernale, il pourrait bientôt croire qu’il mérite le titre de coach de l’année. Attention…
Source : ESPN
Source image : AP Photo/Kathy Kmonicek