Les Spurs en mettent 33 dans les gencives des Suns : et pendant ce temps, Tim Duncan fait dodo…

La NBA a beau être une science inexacte, notamment lors de ces mythiques #MercrediPanzani, il existe tout de même des fondamentaux que la Grande Ligue se doit de respecter. Le genre de certitude qui veut qu’une équipe qui mâche absolument tout ce qui bouge fasse de la pâte à modeler d’une franchise en plein doute. Et bien évidemment c’est ce qu’il s’est passé cette nuit dans la rencontre qui opposait des Spurs au firmament de leur basket à des Suns qui cherchent depuis quelques jours une raison de vivre jusqu’à la fin de la saison… Avant même l’entre-deux, nos pauvres Cactus avaient ainsi du souci à se faire, jugez plutôt : +27 face aux Nets, +25 contre les Bucks, 20 pions pour Memphis, 51 pour les Sixers, 25 pour les Hawks, 37 pour le Jazz ou encore 25 pour les Wolves… On est d’accord pour dire que les hommes de Gregg Popovich cherchent encore les réponses quand la concurrence devient plus virile (défaites face au Thunder, aux Bulls ou aux Rockets) mais alors quand c’est une équipe plus faible qui se pointe, et à domicile qui plus est… Car en plus de déchiqueter toutes les victimes un peu perdues qui se pointent en face d’eux, les Spurs sont tout simplement invaincus cette saison à domicile avec un bilan de 19 victoires en autant de matchs.

Pour ce qui est de la démonstration de la nuit, les Spurs auront fait une nouvelle fois sans Tim Duncan, censé être un peu gêné au genou et absent depuis deux rencontres mais qui profite de ce repos mérité pour gérer les temps-morts histoire de se faire la main. Sur le parquet, si on aura encore vu des bribes de Boban Marjanovic (12 rebonds en 15 minutes pour le seul homme sur Terre plus disproportionné que les Bogdanov), la mixtape des Texans aura également permis de donner un peu de temps de jeu à Ray McCallum pour la première fois depuis le 11 décembre dernier face aux Lakers ou quatre jours plus tôt lors de l’historique raclée donnée aux Sixers. Attention tout de même, le petit pourrait se croire encore en D-League… Du côté des autres Éperons, notons aussi le match tout en gestion de Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge et des deux frenchies, lesquels n’auront même pas forcé pour poser des stats que n’importe quel autre joueur NBA galérerait à envoyer.

Que dire côté Suns ? Déjà que la pilule de la blessure de Bledsoe semble ne pas encore être passée et que Jeff Hornacek devra rapidement trouver les ajustements nécessaires car pleurer sur son propre sort marche en général quelques jours mais il arrivera bien un jour où quelques victoires seront demandées. Évidemment que Brandon Knight ne palliera pas à lui seul l’absence de son camarade mais une franchise n’a pas forcément besoin d’un gros leader pour s’en sortir et c’est donc à présent au coaching staff de se sortir les doigts du foufouillon pour trouver des solutions…Car à force de prendre des valises, l’ami jeff pourrait bien se voir forcé de faire la sienne plus tôt que prévu…