Captain Obvious est de sortie : Chris Paul réalise enfin que les Clippers ne font pas peur

Alors que les Clippers ont encaissé samedi une défaite de plus face aux Rockets sur le score de 107 à 97, Chris Paul, Doc Rivers et même Dédé Jordan se sont laissés aller à des déclarations d’après match qui en disent long sur l’état d’esprit au sein de l’équipe. C’est quelque chose, le manque de Big Baby dans l’effectif…

Deux revers de suite, contre deux cadors de la Conférence Ouest, les Spurs et les Rockets, qui viennent mettre fin à une série de trois victoires à l’Est et les Clipps doutent à nouveau. Perdre pour la deuxième fois de la saison contre leurs bourreaux du printemps dernier en Playoffs n’a forcément pas aidé, mais au-delà du résultat, c’est l’attitude et le jeu proposé qui déçoivent, car c’est bien beau de faire les marioles dans le Top 10, mais faudrait aussi penser à défendre efficacement et à rentrer ses tirs en attaque avec plus de réussite, surtout face à Houston et leur défense aussi pitoyable que Ty Lawson après une soirée arrosée et uniquement 27ème de NBA. C’est ainsi que CP3 est monté au créneau :

“Nous ne sommes pas une équipe dont tout le monde doit se méfier, je vous le dis. Pas en ce moment.”

CiPiFruit ne réalise pas une saison dégueu’, avec 16,8 points, 3,2 rebonds, 9 assists et 2 interceptions de moyenne, mais il est vrai que même le joueur ne terrifie pas ses adversaires comme c’était le cas les saisons précédentes. Et le bilan de l’équipe de 16-12 est certes bon, mais pas extraordinaire. DeAndre Jordan l’expert maçon a de son côté pointé du doigt le manque d’impact des titulaires, et cela tombe bien que ce soit lui qui le dise car le pivot s’est fait bouffer par Dwight Howard dans leur duel, Softman compilant 22 points, 14 rebonds et 2 contres sur la tête de DJ auteur de 16 unités, 11 prises et 4 blocks. Les deux rivaux se sont en revanche bien entendus pour la pose de parpaings au Toyota Center avec un joli 10/28 cumulé aux lancers-francs.

“Cette défaite est à mettre sur le compte des titulaires. On a joué sans réussir à établir quoi que ce soit”.

Doc cherche davantage à expliquer le pourquoi du comment en abattant sa carte “fatigue” mais ce n’est pas très efficace et surtout convaincant, puisqu’après tout, c’est la même galère pour tout le monde. Faut bosser les rotations dans ce cas -à, ou savoir reposer les cadres, mais c’est sûr que quand on voit la gueule du banc et les stats des mecs qui le squattent, on aurait presque tendance à comprendre le coach.

“J’ai trouvé que nous étions à plat, en manque d’énergie. Quand vous prenez l’avion pour un match et passez juste à l’hôtel pour ensuite partir, c’est un match sur la route. […] C’est comme ça que je le vois. Je serai ravi de rentrer à la maison, mais nous avons une rencontre difficile qui nous y attend”.

Cet affrontement compliqué que redoute Rivers est le match de ce soir contre le Thunder, et il vaudrait mieux que l’équipe entière se réveille, des starters aux remplaçants, car OKC ne fera pas de cadeaux, même en cette période de Noël. On espère que leur jour de repos fût bénéfique hier car l’excuse de la fatigue, déjà assez bidon à la mi-décembre, ne marchera pas deux fois de suite. 

Source : latimes.com

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