L’Avis du Psy – S03 Épisode 8 : pour Jason Kidd, le deuxième “effet Kiss Cool” est prévu ce soir
Le 18 déc. 2015 à 19:08 par Giovanni Marriette
Qui dit vendredi dit Avis du Psy, et cette semaine ce sont les coachs qui débarquent en force au cabinet avec pas moins de quatre représentants. De Sam Mitchell à Brett Brown en passant par Billy Donovan ou Jason Kidd, le Psy aura donc passé une bonne partie de sa semaine à gérer des cas plutôt urgents et sans vouloir faire de teasing trop commercial, il se pourrait bien qu’il se remette au boulot dès demain matin de bonne heure…
Place | Patient | Le compte-rendu de la visite |
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10° | Jae Crowder et J.R. Smith | On commence avec le chien et le chat de la semaine, à savoir J.R. Smith et son bae Jae, qui auront donc passé leur semaine à se chercher des poux comme deux gamins de CM1, à base de nananères et compagnie. Un comportement enfantin que leur a bien pointé le Psy, lassé de voir que des professionnels grassement payés peuvent encore se laisser aller à de tels enfantillages. Chacun a du taf dans sa franchise respective et ce n’est certainement pas avec ce genre de comportement que les deux hommes vont trouver grâce auprès de leurs dirigeants. Petite distribution de claques donc pour commencer, avec interdiction de passer en CM2 si cela se reproduit. Non mais. Parce que si le Psy avait voulu faire dans la petite enfance, bah il aurait été pédiatre. |
9° | DeMar DeRozan | Patient de dernière minute cet après-midi, le sniper des Raptors vivait jusque-là un début de mois de décembre plutôt sympa, ayant même jusqu’à avoir été élu meilleur joueur à l’Est la semaine passée. Mais quelle ne fût pas la surprise du Psy aujourd’hui quand son patient débarqua en furie au cabinet. Après explication, il est vrai que le scénario du match d’hier face à Charlotte (défaite en prolongation, les Raptors terrassés par un super sayan) a de quoi énerver. Car s’il n’est déjà pas banal de faire péter un game winner, se le voir refuser… parce que son coach a pris un temps-mort l’est encore moins. C’est donc un DMDR bien vénère que le Psy a récupéré et dû calmer, une mission finalement réussie en montrant au patient une vidéo de tous les money times des Suns lors des deux dernières saisons. De quoi dédramatiser puisqu’il y a évidemment toujours pire que soi dans la vie. Allez, un paracétamol, une verveine et au dodo. |
8° | Billy Donovan | Nouvelle visite au cabinet pour le petit Billy, qui confirme qu’il n’est pourtant pas capable pour le moment de faire mieux que son prédécesseur pour ce qui est de la gestion des extraterrestres. Et quand on voit le déroulé du match d’hier face à des Cavs diminués, le Psy et toute la fanbase du Thunder sont en droit de se demander quel sera le destin cette année d’une équipe qui vit peut-être sa dernière saison avec Kevin Durant en chef de file. A qui filer la gonfle en fin de match ? Comment garder son sérieux face aux moustaches immondes de Steven Adams et Enes Kanter ? Deux des nombreuses questions que l’homonyme du petit fromage de chèvre frais se pose mais auxquelles il devra répondre tout seul. Pas de raison en effet que le Psy lui donne des billes qu’il n’a jamais voulu donner à Scott Brooks. T’es chez les grands Billy là, tu te démerdes. |
7° | Anthony Davis | Déjà que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, on dirait bien que le destin semble s’acharner pour le sosie pélicanien d’Emmanuel Chain. Pas forcément très bien entouré (même si les retour de blessures devraient ramener la franchise à un bilan plus honorable), voilà que ses dirigeants veulent à tout prix dégager Ryan Anderson, aka le leader du banc, aka juste le lieutenant du Sourcil en terme de scoring. Alors évidemment le Soldat Ryan est une passoire avérée en défense, très sûrement aussi qu’il ne fait partie des plans à moyen et long terme de la franchise mais cette nouvelle, Tonio Davis ne l’a quand même pas accueilli avec le sourire, confirmant un début de saison psychologiquement difficile pour lui. Accroche-toi gamin. |
6° | Klay Thompson | Si l’on s’attendait plus à voir Stephen Curry choper un boulard monstre, c’est plutôt son Splash Frère qui s’est chargé de cette sombre mission. Pas au mieux depuis le début de saison au contraire de son illustre coéquipier, il s’est pourtant lâché un peu grassement en début de semaine dans les médias. Une sortie qu’il aurait pu éviter, les Warriors n’ayant pas besoin de ça jusque-là pour mettre leurs adversaires à feu et à sang et pour leur imposer le respect. Malgré tout, le joufflu teammate de Steph a quand même ramené sa fraise et se prend logiquement quelques retours dans la trogne depuis, ce qu’il ne goûte évidemment que très peu. Du coup, après quelques tirages d’oreilles supplémentaires (sentence réservée par le Psy à tous les polissons de la Ligue sauf Boban Marjanovic et Brandon Knight), Klay s’en est allé la lance entre les jambes et le sourire en coin. Car il savait que le soir même il avait une surprise pour nous. C’est trop facile parfois… |
5° | DeMarcus Cousins | Petite alerte “entourage de merde” cette semaine pour le pivot des Kings. car s’il semble assagi cette saison, un peu trop peut-être, c’est du côté de son agent que la discorde est arrivée. Ce dernier est en effet apparu d’une manière peu intelligente sur nos PC et portables en début de semaine, en allant se chicaner avec Jason Terry lors d’un Rockets – Kings de toute mocheté. Déjà passé par le cabinet en raison de sa nouvelle lubie de squatter le parking, DMC est donc de retour avec cette fois-ci l’obligation donnée par le Psy de faire le tri dans son cercle d’amis. Parce que ça commence à traîner avec des gens un peu louches et ça finit toujours par jouer aux cartes avec Javaris Crittenton. On surveillera donc de très près Boogie sur les prochaines semaines mais déjà qu’il était compliqué de l’éloigner de la ligne à 3 points, bon courage pour le faire changer de potes. |
4° | Brett Brown | La victoire historique face aux Lakers n’aura malheureusement été qu’un feu de paille et Bretty s’en est retourné à ses terreurs nocturnes, se réveillant chaque nuit après le même cauchemar : ses Sixers en prennent 40. Sauf qu’il se rend compte à chaque fois que ce n’est en fait pas un rêve mais bien le BFM TV de Pennsylvanie qui fait tourner en boucle les highlights des matchs de son équipe. Et pour couronner le tout ? Ce génie victorieux de Sam Hinkie tente depuis 15 jours de lui mettre dans les pattes toutes sortes de pots de colle… Jerry Colangelo passe encore, mais Mike D’Antoni, Shane Battier ou Elton Brand on demande à voir. Même Larry Brown a proposé d’envoyer Allen Iverson pour redresser la barre… A ce rythme-là, on va bientôt voir débarquer Gérard Depardieu, Michel Telo et Samuel Eto’o dans le staff des Sixers alors s’il vous plaît messieurs calmez-vous, parce que le pauvre Brett Brown est en train de craquer là… |
3° | Zach Randolph | Une race de dinosaure est en train de s’éteindre dans le Tennessee. Un genre de dino gaucher, pas très aérien et adepte du bandeau et de la mandale discrète (ou pas). Une espèce passée en deux ans de quasi-paria à coéquipier modèle, se sacrifiant pour l’équipe au détriment du plaisir personnel. Et un peu à l’image d’un Paul Pierce en début de saison, Zibo a voulu extérioriser au cabinet son sentiment d’arriver bientôt au bout du chemin. Toujours capable de prendre un coup de chaud sur un match, il démarre cependant les rencontres sur le banc, victime de l’avènement du small-ball et du racisme anti-nounours. Après 14 ans dans la Ligue, Zach est donc officiellement sur le déclin. De quoi démarrer tranquillement un suivi particulier pour un patient très apprécié du Psy. C’est pas L’Oréal, mais il le vaut bien. |
2° | Sam Mitchell | On a enfin trouvé un concurrent à Byron Scott pour le trophée peu convoité de Worst Coach Of the Year. Et toi même tu sais, fidèle lecteur du Psy, que l’exploit ne fût pas facile… Vu le traitement réservé la semaine passée au coach des Fakers, il fallait donc prendre le Mitchell par les cornes. Une grosse pichenette dans la nuque pour Sammy, qui semble donc prendre un malin et malsain plaisir à faire absolument n’importe quoi avec ses Louveteaux, dans le but rôdé de perdre le plus de matchs possibles. Adreian Payne devant Bjelica dans la rotation ? Check. Un cinq Rubio/Martin/Shabazz/Rudez/Dieng pour finir un match serré ? Check aussi. Pas stressé pour autant, le Psy lui a simplement signifié que cela ne servait à rien de tanker comme un porc puisque les dirigeants de la franchise se débarrasseraient de lui à la première occasion. Ferait mieux de profiter de la chance d’avoir de tels joyaux entre les mains au lieu de transformer du foie gars en pâté tiens… |
1° | Jason Kidd | En voilà un pour finir qui aura passé une semaine diablement chelou. Est-il possible de taper les invincibles Warriors puis de perde trois jours plus tard face aux Lakers ? Réponse oui, merci Jason. Merci d’avoir prouvé au monde entier que le basket n’était pas une science exacte, même si l’ascenseur émotionnel du moment aura tout de même poussé le coach des Bucks à venir consulter le Psy en urgence. Car si la win face aux Dubs restera un moment gravée dans les mémoires collectives et parmi les meilleurs souvenirs de coach de J-Kidd, le gros fail 48 heurs plus tard contre Kobe and. co fait tâche dans le calendar. Et quand on sait qu’il est intervenu quelques heures seulement après une virée des Daims au pays des strings, tout ça chagrine évidemment beaucoup notre patient, lequel commence à se demander s’il use avec ses joueurs de la bonne technique éducative. Le pire dans cette histoire ? Le deuxième effet Kiss-Cool prévu ce soir face aux champions en titre… |
C’est tout pour cette semaine, on vous laisse rapidement pour dormir un peu puisque le cabinet ouvrira exceptionnellement ses portes dès demain matin en cas de grosse raclée à l’Oracle. Quant à vous, rendez-vous la semaine prochaine pour une édition aux odeurs de dinde aux marrons. Et d’ici-là prenez soin de vous et n’hésitez pas à passer au moindre souci, la porte est toujours ouverte…
Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk