Les Spurs enchaînent les boucheries : après le +51 des Sixers, voici le +37 face au Jazz…!

Encore un adversaire qui a malheureusement dû valider sa visite au AT&T Center, encore une pauvre armée quittant San Antonio avec pour seul cadeau un traumatisme crânien et une addition salée : merci Utah, d’avoir au moins participé…

Bien évidemment, remettons les choses dans leur contexte. La veille, les hommes de Quin Snyder s’étaient rendus à Oklahoma City et avaient tout donné dans la bataille, passant à deux doigts de l’exploit puisque Gordon Hayward et ses potes avaient une chance de l’emporter chez le Thunder. Malheureusement, non seulement Kevin Durant n’était pas d’accord avec ce type de plan, mais il fallait en plus de cela prendre l’avion pour se rendre… dans le Texas. Bonjour la double-peine, bonjour le mal de tête. Car si aujourd’hui le plus gros abattage médiatique est réservé de toute évidence aux Warriors dont le début de saison est tout simplement historique, ce qui se passe vers San Antonio n’est pas moins impressionnant, les Spurs enchaînant les victoires écrasantes avec une maestria affolante en défense, laissant l’attaque se dérouler d’elle-même tout en faisant tourner l’effectif. Hier soir du coup ? Petit coup de pouce du calendrier, comme expliqué précédemment, le Jazz se ramenait avec les bras ballants et la sensation qu’une gifle se préparait du côté de l’Alamo River. Et c’est peu dire si les gamins de Salt Lake étaient dans le vrai, tant la rencontre fût dominée par l’équipe locale, et notamment LaMarcus Aldridge dès le premier quart-temps (14 points).

La recrue estivale la plus attendue souhaitait justement trouver ses spots et son rythme dans le système de Gregg Popovich, c’est peu dire si le monstre commence à s’y faire puisque les petits tirs à mi-distance commencent à rentrer avec plus de régularité et le jeu de passe se fait de plus en plus fluide. Ainsi, hier soir, si le score final n’a administrativement imposé qu’un petit +39 à l’opposition, le +50 était une nouvelle fois envisageable, une semaine après avoir flanqué une fessée aux Sixers. On ne va certainement pas mettre Utah et Philly dans le même chapeau, simplement dans la liste des équipes torturées par les Spurs dernièrement, ces deux franchises ont au moins un point commun. Les écarts de San Antonio, sur leurs 8 dernières victoires ? +20, +25, +20, +3, +51, +22, +25 et + 37… Un massacre sans nom, calmé certes par deux défaites à Chicago et Toronto, mais qui n’ont certainement pas calmé cette armada trouvant petit à petit ses automatismes. Cela tombe bien, même si on apprécie ce type de démonstration collective, le plus important sera de garder la cadence en allant taper du poing chez des gros clients de la même conférence. Du genre ? Les Clippers ce vendredi, ainsi que Houston à Noël. Deux équipes attendues de pied-ferme par ces Spurs particulièrement disciplinés en ce début de saison, surtout en défense où les superlatifs manquent à l’heure actuelle.

Le Jazz pouvait-il faire autrement ? Pas vraiment. Car en plus d’un premier match intense à OKC, les coéquipiers de Rudy Gobert ont vite compris que la deuxième meilleure équipe de la NBA était aussi dans la Conférence Ouest. Non, aussi séduisant que puisse être le Thunder actuellement, c’est bien à San Antonio que les plus grosses branlées sont envoyées en ce moment. Prochaine victime sur la liste : Washington et John Wall. Aiguisez les couteaux, ça risque de faire mal…

Source image : Montage TrashTalk – Statefoodsafety