Al Jefferson attrapé par la brigade des Stups : 5 matchs de suspension qui la foutent mal…

Le 10 déc. 2015 à 09:27 par Leo

Loin des belles réussites récentes de son escouade qui tient le bon bout ces temps-ci, Al Jefferson, pivot titulaire des Hornets, soignait actuellement une vilaine blessure à la jambe gauche, reclus au repos forcé depuis plus d’une semaine déjà. Or, la NBA vient de découvrir que les médicaments qu’il utilisait ne sont que très peu recommandables, et encore moins autorisés…

Période on ne peut plus que difficile à passer pour l’ami “Big Al”. En effet, rien que le fait de ne pas goûter aux joies de la victoire avec ses collègues de bureau n’a rien de stimulant mais se manger en plus une suspension de 5 matchs dès qu’il sera apte à retrouver les parquets, c’est le bouquet ! Touché assez sévèrement au mollet, le vétéran de 30 balais devait au préalable faire son come-back aux alentours des fêtes de Noël mais avec cette nouvelle prune, l’ancien Celtic et Wolf ne retoucherait une balle de basket qu’aux prémices de la nouvelle année. Coup dur certes pour le bonhomme, surtout quand la douleur vous fait craquer. Car c’est à la suite d’un banal contrôle anti-dopage que le grand dadet des Frelons a été pris avec la présence de particules illicites dans son sang. Interrogé par un journaliste curieux à ce propos, à savoir s’il avait bien eu une aventure avec Marie-Jeanne, le coupable n’a pas souhaité rentrer dans les détails. A la place, il s’est excusé en témoignant de l’immense dépression qui le suit comme une ombre depuis plusieurs jours maintenant.

“Je me sens tellement gêné vis-à-vis du petit garçon ou de la petite fille qui me regarde et qui me considère comme un modèle à suivre”, avoue un Al Jefferson au fond du trou, pris la main dans le sac en flagrant délit de bêtise. “Faire de telles erreurs est tout sauf glorieux. Cela me tue encore plus.”

Comme à l’accoutumée, s’en sont suivis un communiqué express de la part de l’organisation des Hornets, qui a immédiatement “condamné son écart de conduite”, ainsi qu’un autre rempli d’excuses de la part de l’intéressé qui a porté préjudice à sa propre réputation, de même qu’à celle de son employeur. Par ailleurs, avant l’annonce officielle de ce faux-pas critiquable à tous les égards, “Big Al” n’en menait vraiment pas très large, faiblard de statistiques peu florissantes à hauteur de 13,7 points et 6,4 rebonds de moyenne (16,9 pions et 9 prises en carrière). De plus, au vu de la bonne santé des siens enchaînant les wins en son absence, le vent n’est peut-être pas prêt de tourner pour notre bad boy en herbe…

En somme, patience, remise en question et repos devront guider la réflexion de Jefferson tout au long de son arrêt de travail. En espérant que cette fois-ci son toubib lui prescrive les médocs adéquats. Légaux, du reste…!

Source texte : ESPN

Source image : Charlotte Observer


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