Les Spurs atomisent les Sixers à Philly : 119 à 68, la franchise bientôt dispo sur LeBonCoin

Le 08 déc. 2015 à 05:14 par Bastien Fontanieu

Spurs

Il fallait bien que le début de saison hideux des hommes de Brett Brown touche les étoiles une bonne fois pour toute, avec une défaite plus honteuse que toutes les autres. Bingo, les Spurs ont tout simplement écrasé les Sixers ce lundi : +51 au final, de l’abus à volonté.

Sur le papier, on savait d’entrée que l’affaire allait être déséquilibrée. Car si les Warriors sont bien les plus chauds sur ce début de saison, les hommes de Gregg Popovich n’ont aucune pitié défensivement, soir après soir. Et alors si les tirs commencent à rentrer, vous pouvez vite monter dans des écarts assez affolants. Affolants ou historiques, tout dépend de la façon dont vous préférez voir cette dernière victoire de Tony et ses potes, eux qui ont enfoncé la tête des Sixers dans leurs propres excréments. Pourtant, Popovich sortait la carte humanitaire avant la rencontre en ne faisant jouer ni Leonard ni Duncan, le premier ayant une gastro-entérite pendant que le second devait enregistrer le dernier épisode de Thalassa. On se disait donc que LaMarcus Aldridge allait régler ça personnellement (26 points, record personnel avec sa nouvelle équipe) et que l’affaire allait se terminer dans la trentaine de points d’écarts, mais pas plus car avec Brett Brown en face il ne fallait pas non plus humilier la famille. Humilier ? C’est peu dire, quand on voit les 51 points infligés à Jahlil et ses potes. Une domination de la première à la dernière minute, qui aura presque fait mal aux yeux tant l’écart de niveaux était flagrant. Hier soir à Philly, c’est tout simplement la plus large victoire jamais enregistrée par les Spurs qui a eu lieu, un +51 dépassant n’importe quelle rencontre jouée par Tony, Manu, Tim ou même David Robinson.

Symbole de cette branlée mémorable ? Ni Danny Green, ni Boris Diaw, ni même Matt Bonner pourtant inséré dans le cinq majeur. Non, hier soir, les yeux étaient rivés sur le monstre Marjanovic, ce sacré Boban qui était rapidement passé par la D-League pour craquer des statistiques folles. Trop imposant, technique et surtout focus malgré l’écart déjà imposé, le barbare punira la timide raquette des Sixers sur l’intégralité de son temps de jeu, faisant presque passer Kobe pour un inconnu tant le public faisait du bruit dès la moindre touche de balle. Poster sur les intérieurs, feinte sublime devant Okafor avant de rentrer son jumper, du contre et du rebond sans oublier de la passe, Bobi était partout et ce dernier s’est offert son plus beau match chez l’Oncle Sam avec 18 points en 17 minutes, à 8/10 au tir. Des chiffres ? On pourrait continuer à en donner, mais on préférera pointer cet affreux point d’exclamation, planté par les Spurs à Philly devant un Jerry Colangelo fraîchement nommé nouveau président et conseiller du GM né au paradis, ce bon Sam Hinkie. Hier soir au Wells Fargo Center, c’est une gifle retentissante qui a été appuyée sur la joue des potes de Robert Covington, une défaite tellement lourde qu’on se pose une nouvelle fois la question : jusqu’où la reconstruction catastrophique ira-t-elle en Pennsylvanie ?

Golden State est l’équipe qui impressionne le plus en souhaitant accrocher le record de 72 victoires des Bulls, mais attention à ne pas oublier ce qui se passe du côté des Sixers. Plus les jours passent, plus les leçons s’enchaînent, plus on se demande si un autre record collectif sera lui aussi battu cette saison : celui de la plus mauvaise campagne jamais proposée. Rien qu’en voyant le match d’hier, ils en sont bien capables…

Source image : NBA League Pass


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