Smithers encense Burns : Steve Clifford adore travailler avec son patron Michael Jordan

Le 28 nov. 2015 à 22:09 par Thomas Rabotin

Steve Clifford, prolongé récemment à son poste de head coach des Charlotte Hornets jusqu’en 2019, a dépeint hier soir un portrait de Michael Jordan auquel on ne s’attendait pas forcément. Mais bon, c’est son patron alors on se doute qu’il fayote le bougre.  

Clifford a été assistant coach aux Knicks, aux Rockets, au Magic et aux Lakers, où aucun des propriétaires n’a été un jour basketteur professionnel. Ce n’est pas le cas aux Hornets, et c’est ce qui fait la diff’ pour lui :

“Pour moi, il est pour plusieurs raisons le meilleur ou du moins le propriétaire avec lequel il est le plus facile de travailler. […] Il y a des choses que nous avons améliorées grâce à son apport. […] Je l’ai déjà dit, mais les coachs me demandent tout le temps : “Comment est-il pour de vrai ?”. Je pense que c’est le propriétaire avec lequel c’est le plus simple de bosser, parce qu’il sait ce que représentent quatre matchs en cinq jours, ou cinq rencontres en sept jours. Je pourrais vous donner cinq ou six exemples de situations où les choses se sont mal passées et où, grâce à son passé de joueur, il m’a appelé et a été bien plus rassurant qu’un “pourquoi avons-nous si mal joué ?”.

Ainsi, Stevie se sent plus compris par MJ que par les autres proprios pour lesquels il a joué. Avoir le privilège d’avoir comme patron une personne qui a tout gagné et qui a autant dominé son sport, ce n’est pas quand même pas commun. Cette expérience de Jordan lui permet aussi de voir différemment les défaites de son équipe à entendre Clifford aka Captain Obvious :

“L’an dernier, lors du quatrième match que l’on disputait en cinq jours, nous avons joué Golden State, où nous menions de six points à l’entame du dernier quart-temps pour finalement perdre. On a perdu de 36 points contre Atlanta, je crois, la nuit suivante. Il m’a appelé le matin d’après pour me dire qu’il était sûr que les gars étaient cramés, qu’on en avait trop laissé à Golden State. Peu de personnes, et pas seulement chez les propriétaires, ont cette perspective.”

Un autre point soulevé par le fayot de la semaine concerne la bonne communication et le respect dont fait preuve His Airness:

“Il est super. On se parle fréquemment en fait, généralement le lendemain des matchs. Il me dit ce qu’il a aimé ou non, mais là où il se démarque c’est parce qu’il s’y connait concernant notre équipe et notre ligue, et parce qu’il me dit toujours que c’est moi le coach.”

Les Hornets (9-7) peuvent donc compter sur un tandem coach-proprio qui fonctionne à merveille à entendre l’employé qui fait l’éloge de l’employeur. Il n’avait peut-être pas compris qu’il fallait demander l’augmentation AVANT de signer le nouveau contrat. Ah sacré Jojo, toujours le meilleur quand il s’agit de gratter du fric quelque part… 

Source image : GETTY/USATODAY