Top 10 du jour : désillusion ultime, McDonald ne s’appelait pas Ronald mais bien Maurice

On part sans plus attendre pour le Top 10 de la nuit, servi aujourd’hui avec une nouvelle tranche d’histoire à déguster avec le kawa du matin. On revient cette fois-ci sur l’histoire d’un pionnier, un homme sans qui notre brioche ventrale n’aurait probablement pas lieu d’être.

Nous sommes le 26 novembre 1902 et le grand-père de Doc Rivers trafique tranquillement les bulletins de vote pour être élu délégué de sa classe. Mais à l’autre bout du pays, l’avenir de la malbouffe se joue dans une petite chambre du New Hampshire, à Manchester pour être précis. Rien à voir ici avec Oasis ou Anthony Martial, on parle bien de cette petite ville de 107 000 habitants au taux d’humidité estimé à 84% (poke Catherine Laborde)  et qui voit donc naître en ce jour un petit baby du nom de Maurice McDonald, “Momo” pour les intimes et “Markieff” pour les Suns . Et si son nom n’est pas encore synonyme de bourrelets, il ne va pas tarder à le devenir puisqu’en 1940 Momo ouvre avec son frangin le premier restaurant rapide qui portera le nom que vous connaissez tous aujourd’hui,  à San Bernardino en Californie. En 1961, les Splash Gro’ décident de revendre leur “bébé”, déjà assurés de vivre dans la prospérité jusqu’à la fin de leur vie après avoir enfanté pendant plus de vingt piges les futurs Raymond Felton ou autres Glen Davis.

Aujourd’hui, McDonald est la chaîne de restauration rapide la plus puissante du monde, servant chaque jour plus de 700 millions de burgers baveux et autres boissons gazéifiées à travers le monde. Alors merci Maurice, good idea, même si du tofu et un pamplemousse seraient parfois plus appropriés à notre embonpoint naissant. Et petit conseil, si vous êtes en train de défoncer un Big Mac réchauffé en lisant ces quelques lignes, vous avez peut-être besoin d’une bonne diététicienne. Comme Jared Sullinger.

Source image : Anto Hollywotion pour TrashTalk

Source vidéo : youtube.com