Marcus Smart sort la matraque, les Celtics posent le verrou : victoire 100 à 85 chez le Thunder !

Le 16 nov. 2015 à 05:59 par Bastien Fontanieu

Un énorme run dans le dernier quart aura permis à Boston de s’imposer ce dimanche, derrière un Marcus Smart en mode homecoming universitaire et des Celtics en mode étrangleurs sur demi-terrain : 100 à 85, on sent tout de suite l’absence de Kevin Durant…

Et pourtant, et pourtant. Et pourtant, avant le début des douze dernières minutes, c’est peu dire si le Thunder pouvait aborder sa fin de match sereinement, notamment grâce à Serge (16 points, 10 rebonds et 3 contres) et un bon duo Singler-Kanter (16 points à 7/12). En ne possédant pourtant pas la version la plus stratosphérique de Russell Westbrook, Billy Donovan réussissait à mener de deux petits points devant son public, assez pour faire souffler son meneur quelques minutes et le faire rentrer par la suite afin de régler l’addition… non ? Non. Malheureusement non. Inspirés par les chevauchées d’Isaiah Thomas et Avery Bradley dans le début du dernier quart (34 points au final pour le duo), les hommes de Brad Stevens activeront le mode étranglement à domicile, en étouffant tout simplement le banc d’OKC sur les quatre premières minutes de cette ultime période. Bonnes rotations, box au rebond, pression sur les lignes arrières et tirs dégueulasses forcés, le retard de deux points se transformera en avantage de près d’une dizaine, malheureusement trop tard pour que Russell tente quelque exploit qu’il soit, lui qui aura notamment droit à un traitement infernal offert par les petits hommes verts : 5/20 au tir, 2/10 à trois points, son début de match était ravissant mais la suite le sera nettement moins. La faute à qui…?

Marcus Smart, notamment, bien aidé par ses potes déguisés en troubles-fêtes ce dimanche. Le meneur avait déjà planté 25 points à la Chesapeake l’an dernier, son plus gros total en carrière dès lors, il en enverra 26 dont 24 au bout de trois quart-temps hier soir. Il faut dire que le bonhomme a été formé à l’université d’Oklahoma State, donc débarquer dans la région a quelques peu titillé son égo. Offrant son habituelle intensité défensive, le pitbull ira agresser le rempart local pour scorer à outrance, proposant un boost offensif plus que nécessaire en voyant la maladresse d’Evan Turner (1/5 mais solide balle en main) et le faible apport du secteur intérieur toujours aussi musclé que les bras de Tayshaun Prince (26 points pour les ‘vrais grands’ de Boston). Si le match a donc basculé dans ce dernier quart tout simplement défoncé par Boston -28 à 11-, c’est bien le boulot effectué par Smart et par la défense de ses copains qui a pu permettre ce run, offrant une nouvelle victoire pour les Celtics en déplacement, après avoir géré le cas des Bucks il y a quelques jours. Ce sera justement intéressant de voir comment Kelly Olynyk et compagnie géreront le back-to-back à Houston, non pas que James Harden reste sur une grosse performance mais il faudra que la défense soit toujours aussi étouffante pour espérer obtenir un second succès dans la Conférence Ouest.

Quand Marcus Smart joue avec autant d’agressivité en attaque comme en défense et que le reste du groupe suit dans le sillage du meneur comme dans celui d’Isaiah, c’est toute une franchise qui peut croire en ses chances soir après soir. Danny Ainge le répétait cet été, comme une poésie d’école primaire : si les Celtics jouent ensemble tous les soirs, ils peuvent battre n’importe qui. Vérification demandée ce lundi dans le Texas.

Source image : NESN


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