Stephen Curry plante 46 points à 8/13 du parking : on n’a plus de mots, c’est de l’or en barre…!

La tentation première est de vous proposer un résumé de cette rencontre, comme d’habitude, afin de vous plonger aussi profond que possible dans cette ambiance si particulière : celle que nous offre le monstre de Golden State tous les soirs. Mais aujourd’hui ? Non. 

Non, nous ne pourrons continuer à faire comme si de rien n’était, comme si c’était quelque chose de normal, comme si nous ne vivions pas à la même époque qu’un bijou du basket et que nous pouvions lui réserver un traitement similaire à ses confrères. Ce jeudi, nous avons décidé de vous donner simplement des bribes, des données, des oh tiens et des bah voyons. Des bouts de mots pour que les images parlent d’elles-mêmes. Car actuellement ? Poser des termes sur ce qu’accomplit Stephen Curry est un exercice aussi difficile que de défendre sur lui. Les superlatifs nous manquent, sa régularité nous bluffe, le jeu qu’il propose est tellement exceptionnel que pour parler de lui on devrait nous filer un clavier en or massif. Non, nous ne vous dirons pas que Ricky Rubio était absent, que le MVP en titre a claqué 21 points dans le premier quart-temps de sa rencontre, qu’il était en back-to-back et qu’Andre Miller et Zach LaVine ont terminé à l’hôpital dès leur sortie de l’arène. Nous ne dirons pas non plus qu’avec cette victoire les Warriors ont réalisé le meilleur début de saison de leur histoire, que leur meneur a déjà mis plus de tirs à trois-points que les Nets, les Wolves et Grizzlies, toutes des franchises professionnelles avec une quinzaine de joueurs sur leur photo d’équipe. Non, nous ne dirons rien de tout ça, et vous laisserons donc avec ces chiffres, accompagnées par ces images. Par respect, mais surtout par hallucination.

46 points. 15/25 au tir. 8/13 du parking. 8/8 aux lancers. 5 rebonds. 4 passes. 2 interceptions. 129. 116. 10 victoires. 0 défaites. 16,130 spectateurs. 1 homme. 1 Ligue. 0 concurrence.

Source image : @World_Wide_Wob