Les Clippers prennent une gifle à Phoenix : 118-104, sale semaine pour la bande à Rivers…

Le 13 nov. 2015 à 07:16 par Bastien Fontanieu

Quatrième défaite en cinq rencontres pour Blake Griffin et ses potes, mais une véritable avalanche d’emmerdes hier soir sur le parquet des Suns, pour une addition particulièrement salée dans le désert : 14 points dans la face mais une bonne trentaine en réalité, ambiance sereine à Los Angeles…

On serait presque trop tentés par la possibilité de tirer sur la sonnette d’alarme, mais on va rester calmes pour le moment. Sur le papier, en tout cas, difficile de ne pas en faire tout un plat, surtout chez nos copains des médias. Il y avait déjà la rencontre sur-médiatisée à Dallas et foirée par la plupart des cadres, une défaite à fort symbole pour ces Clippers qui n’avaient pas pu fermer la bouche de Mark Cuban, soulever DeAndre Jordan en champion et quitter le Texas en bombant du torse. Non, ce dernier quart chez les Mavs n’était pas le meilleur des départs pour un back-to-back périlleux à Phoenix. Il y avait aussi la blessure de J.J Redick, touché durant cette rencontre et qui avait dû quitter les siens, accompagné par son professionnalisme et sa capacité à créer un énorme spacing, fondamental dans l’efficacité offensive des Clippers. On avait également droit aux pépins physiques de Chris Paul, étrangement maladroit depuis le début de saison et forcé à devoir rester en costard pour le match du lendemain face aux Suns. Bref, de nombreux ingrédients étaient mis à disposition pour s’inquiéter en se rendant dans l’Arizona ce jeudi, car avec une équipe composée de personnalités aussi explosives la rencontre ne pouvait aller que dans deux sens très extrêmes : soit une large victoire, soit une lourde défaite. Et malheureusement…

Malheureusement, la dégringolade fût totale. Et encore, on utilise ce terme car des enfants nous lisent, jeunes TrashTalkers en herbe. Face à des Suns qui avaient sortis leurs plus beaux pyjamas bien gris, les Clippers n’ont pas pu montrer de véritable solidité psychologique ou de groupe, chacun y allant de sa petite erreur ou grosse emmerde. Blake Griffin ? Deux fautes techniques en 16 minutes, tu sors. Austin Rivers ? Sept tirs manqués sur neuf tentés, et des brailles auprès de l’arbitre qui cassent encore nos oreilles. Le paternel ? Sans commentaires. Dans une rencontre parmi tant d’autres certes mais qui aurait pu montrer un semblant de rassemblement, les soldats californiens ont plus ou moins… quitté leur régiment. Pas de fighting spirit, pas de défense, encore moins de cadre pour souder le tout ou d’assistants afin de prendre la parole. Hier soir à Phoenix, Paul Pierce et ses coéquipiers n’ont pas vraiment joué et c’est une image dont on se souviendra peut-être une nouvelle fois – malheureusement – lorsque les matchs compteront ‘pour de vrai’. On mentionnait le fait de ne pas tirer sur l’alarme : oui, si Chris Paul n’a pas de blessure grave. Car des défaites serrées ce weekend ou plus larges cette semaine, tout le monde y a droit. Mais perdre son meneur de jeu et probablement la deuxième tête du serpent avec Blake ? Certainement pas.

Déjà qu’en apprenant l’absence de Redick certains commençaient à transpirer bien fort, celle de Paul pourrait plonger les Clippers dans un bunker blindé de bombes à retardement. Cependant, quel que soit le diagnostic réservé à CP3, les automatismes ne semblent pas changer à L.A : une fois dos au mur, c’est chacun pour soi. 

Source image : LA Times


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