14 statistiques à savoir sur le superbe début de saison des Warriors : du grand délire !
Le 04 nov. 2015 à 14:42 par Leo
4 matchs et 4 victoires retentissantes pour les hommes de Luke Walton qui imposent à nouveau leur style sur cette première semaine de compétition. Injouables à chacune de leurs sorties, les Warriors de Golden State se placent gentiment en orbite dans le sillage de leur MVP en pleine bourre, et c’est peu de le dire…
Intrigués tout comme nous par les exploits des joueurs de la Baie d’Oakland, nos confrères américains de CBS Sports ont jugé bon de dresser une liste de 14 statistiques hallucinantes qui viennent illustrer de manière rationnelle la réussite de ce groupe de fous à lier, disposés visiblement à atteindre, pourquoi pas, la barre des 70 succès si l’on en croit sur parole le Splash Bro’, Klay Thompson. Prenez le temps de lire plusieurs fois les différents tirets car sinon vous risquerez de passer à côté d’une donnée assez incroyable. On y va !
– + 100 : soit le différentiel au point-average réalisé par les Guerriers en l’espace de 4 rencontres. +16 face aux Pelicans en ouverture, +20 contre les Rockets de James Harden, puis +14 encore à la Nouvelle-Orléans et enfin +50 face aux Memphis Grizzlies à la maison. Seuls les Boston Celtics de 1962 avaient fait mieux jusqu’alors.
– 148 : comme le nombre de points inscrits par Stephen Curry en autant de minutes passées sur les parquets à shooter, à embraser ses adversaires les uns après les autres. Un “Chef Curry” qui avoisine à l’heure actuelle les 60 % aux tirs de champ et 49 % du parking. Folie, de la folie pure…!
– 42 : le nombre de points de Curry, toujours lui, sur 36 minutes. Le problème, c’est qu’il n’a joué en moyenne que 32 minutes par match. Donc, si on poursuit cette logique et qu’on lui laisse 4 minutes de rab, il va taper les 50 pions ?! D’accord.
– + 77 : un nouveau différentiel en matière de points, celui cette fois-ci lorsque l’inénarrable Stephen Curry est sur le terrain. Ça va, pas trop important le garçon…
– 1 : soit la place qu’occupent les Warriors dans le classement des franchises qui marquent le plus de points de toute la Ligue sur un calcul de 100 possessions.
– 2 : comme le nouveau siège tout neuf que s’est offert Golden State dans la classification des équipes qui encaissent le moins d’unités sur 100 possessions. A noter qu’avant la raclée infligée aux Oursons lundi soir, les champions en titre ne squattaient que la 13 place dans cette catégorie. Allez hop, un petit bon de 11 spots, les doigts dans le pif !
– 10 : du coup, jugez plutôt le classement de Memphis avant la débandade de l’Oracle Arena. 10ème défense de la Ligue quelques secondes encore avant le coup d’envoi…
– 28 : …puis 28ème au coup de sifflet final. Oui, 50 points dans la musette, ça laisse des traces.
– 27 : l’écart qui sépare Steph Curry de son dauphin Russell Westbrook au nombre de points marqués et cumulés sur les quatre premières oppositions de l’exercice 2015/2016.
– 6,7 : celle-là, vous la connaissez par cœur ; c’est la moyenne de points de Mario Chalmers cette saison. Le truc c’est que ce chiffre raisonnable pour un joueur delta en NBA mais répréhensible pour un “Top 10 meneur d’élite” sépare toujours Curry de Westbrook. 37 points par match pour le premier, 30,3 pour le second.
– 63,3 : quand le trio Curry/Thompson/Draymond est aligné sur un parquet, il présente un pourcentage presque robotique de 63,3 % au shoot. Tirs du parking compris. I-R-R-E-E-L.
– 36,6 % : tel est le pourcentage de chance pour l’équipe adverse de rentrer un panier lorsque le cerbère Draymond Green est présent. Plus inquiétant ? Quand il prend le temps de se reposer sur le banc, ses coéquipiers ne baissent pas en intensité défensive et n’accordent qu’un maigre 40 % à leurs ennemis…
– 9,2 % : de même, lorsque vous avez la malchance d’apprendre que Draymond va défendre sur vous ce soir, les choses ne s’arrangent pas. Au contraire, elles empirent. Les stats personnelles au tir de l’attaquant chutent de 9,2 % lorsque l’ancien Spartan du Michigan vous marque à la culotte.
– 1,4 : soit la moyenne de points générée par Curry sur panier marqué ou derrière un pick-and-roll. C’est bien simple, dès que le numéro 30 des Warriors touche la gonfle, se met à initier une offensive ou enclencher une transition en contre-attaque, il va se passer quelque chose de positif.
En bref, quelle entame fulgurante des champions 2015 ! A voir quand et à cause de quelle équipe concurrente ils vont peut-être lever le pied de l’accélérateur car, jusqu’ici, on frôle la perfection sur 4 matchs dominés de la tête et des épaules.
Source texte : CBS Sports
Source image : Kyle Terada-USA TODAY Sports