Rudy Gobert, sans pitié pour les Sixers : 6 contres, tous en mode volley-ball avec Ngapeth !

Le 31 oct. 2015 à 04:22 par Bastien Fontanieu

Rudy Gobert

Son duel avec Jahlil Okafor nous faisait déjà saliver, mais l’issue collective certainement pas. Dans une rencontre largement dominée par le Jazz, le frenchie a repris ses bonnes vieilles habitudes en contrant tout ce qui bougeait.

Ce n’est pas fréquent de voir un joueur terminer homme de la rencontre, alors qu’il n’a pas dépassé la dizaine de points et que ceux-ci étaient loin d’être décisifs. Encore en Europe ce concept pourrait passer, mais chez l’Oncle Sam ? Voilà le quotidien dans lequel vit Rudy, lui qui avait droit à de nombreux zooms et autres micros pointés vers lui, grâce à sa performance générale en défense et sa capacité à analyser n’importe quel être humain des environs avec des rejets à la pelle. Okafor ? Dossier refusé. Canaan ? Dossier refusé. Grant ? Dossier refusé. Stauskas ? Dossier refusé. Son copain de raquette, Derrick Favors, repartira certes avec la couronne numérique puisque son double-double (20-12) offrira au passage 17 points d’avance aux siens à la pause, mais personne n’a eu l’impact de Gobert sur ses 32 minutes de temps de jeu, le total le plus important du Jazz hier soir. Trop à l’aise au niveau des rotations, trop responsabilisé et donc progressant en communication, Rudy semble avoir atteint un nouveau plafond et il pourrait en vouloir encore davantage quand on l’entend parler de ses objectifs personnels comme colectifs.

Bilan des dégâts : 8 points, 11 rebonds et 6 contres, mais environ 1500 points d’intimidation et une bonne dizaine de non-encaissés par sa simple présence, elle qui est devenue synonyme de parasol pour le reste de la Ligue. La prochaine mission du géant sera de maintenir ce niveau de jeu en déplacement à Indiana, la raquette occupée par Ian Mahinmi et qui devrait nous offrir un beau petit duel entre frenchies, avant de les laisser se bagarrer gentiment sous les arceaux, avec la bénédiction de l’équipe de France of course. On est donc d’une part heureux de voir que Rudy prend son boulot toujours autant à coeur, et contents pour Jahlil car le gamin a vite vu qu’il ne fallait pas se monter soft devant quelqu’un d’aussi actif, une bonne première leçon (4/12 au tir, 10 points), sur laquelle il devra se baser afin de mieux construire l’avenir. Les Sixers ont en tout cas pu se régaler sur certains de ses moves, qui nous laissent dubitatifs sur l’âge du gamin et son niveau d’études, mais quand vous avez un tel aimant à interrogations et à curieux, n’est-ce pas là les premiers signes de succès chez une future star ? Une affaire à suivre prochainement, entre deux spin-moves et trois hooks rapides.

Mettez vos casques, car la section ci-dessous est réservée à l’armée française : ça envoie dans tous les sens, et ce sans hésiter à bomber du torse.

Source image : YouTube – NBA Season


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