Ricky Rubio a retrouvé sa meute hier soir : 23 minutes de danse, des coéquipiers en confiance

Le 19 oct. 2015 à 03:13 par Bastien Fontanieu

On ne l’avait pas vu sur les parquets depuis plusieurs mois, et son retour est censé représenter une excellente nouvelle pour les Wolves. Alors, Ricky avec la version 2016 du Minnesota, ça donne quoi ?

Plus qu’une semaine de pré-saison, donc encore quelques jours de semi-analyse puisque les rotations ne sont pas encore fixées et que chacun cherche à retrouver son rythme. Le rythme, justement, c’est ce dont le meneur espagnol s’est chargé hier soir, retrouvant ses coéquipiers pour la première fois depuis le 18 mars 2015. On l’avait vu jouer un bon mois avec ses copains à l’hiver dernier, avant de se blesser à nouveau et mettre ainsi un terme à sa régulière, la rencontre de ce dimanche face aux Grizzlies était donc une première vraie occasion de voir ce que Rubio pouvait apporter dans les secteurs du jeu qu’il affectionne tout particulièrement. De la vitesse, Ricky a tenté d’en mettre, ses copains cherchant toujours à lui filer la gonfle après un rebond défensif, afin de le laisser exprimer ses instincts. Le premier à en bénéficier n’aura pas été Andrew Wiggins ou Zach LaVine mais bien Kevin Garnett, installé dans un fauteuil par son numéro 9 à mi-distance. Le vétéran a enfilé les jumpers comme des perles, une séquence typique qu’on retrouvera à de nombreuses reprises cette saison dans le Minnesota.

Mais là où Rubio apporte vraiment ce qui manquait aux Wolves ces derniers mois, c’est bien en défense. Toujours aussi actif et malin, le meneur effectue les bonnes aides et n’hésite pas à presser son adversaire afin de faire écouler l’horloge. Quand vous aviez l’une des -si ce n’est la- pires défenses de la Ligue l’an passé, votre vie change considérablement. Du moins, il faudra le confirmer sur toute une saison, car son association dans le cinq majeur avec Tayshaun Prince, Wiggins et Kevin Garnett peut vraiment offrir un potentiel cadenas à Minnesota, Karl-Anthony Towns étant solide mais encore trop jeune pour être considéré comme défenseur élite. Et alors la question qui tue, comment va le jump-shot de Ricky ? Erf, rien de neuf, mais c’était un premier match d’échauffement diront les fans. Toujours aussi plat, le tir du bonhomme est certes plus propre mais les Grizzlies n’ont bien évidemment pas fait l’effort de le contester : à 0/4 au tir au final, on peut les comprendre. Ce pépin offensif récurent sera une nouvelle fois pénalisant pour le meneur qui empêchera un spacing vital pour ses partenaires, mais s’il arrive à lancer ses habituelles contre-attaques et imposer une défense solide sur son temps de jeu, tout le monde y trouvera son bonheur. Surtout ses coéquipiers.

Bilan numérique inutile, avec 0 points, 3 rebonds, 4 passes, 0/4 au tir et 2 balles perdues en 23 minutes. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir si la pire équipe de la saison dernière va obtenir un vrai impact de la part de son meneur, en attaque comme en défense. Et sur ces premières minutes dans le Tennessee, le rythme peut dire oui. 

18 mars

 

 

Source image : NBA.com


Tags : Ricky Rubio

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