Draymond Green saoulé par les perfs des Warriors en pré-saison : la grande gueule de GS s’échauffe

Avec deux défaites en trois matchs, les Warriors sont rentrés très timidement dans leur pré-saison 2015. Tout le monde s’en fout mais pas Draymond Green puisque le stretch four de GS est monté au créneau ce matin pour réveiller un peu tout le monde. On n’en attendait pas moins de la part de l’un des aboyeurs les plus bruyants de la ligue.

Draymond Green n’est donc pas satisfait de la pré-saison de son équipe et quand le petit (2m01) intérieur des Warriors n’est pas content et bien il le fait savoir. Il a ainsi récemment donné son avis sur le niveau de jeu et d’investissement de son équipe, sans tirer la sonnette d’alarme mais en faisant bien comprendre que tout ça ne convenait pas trop à Môssieur :

On a joué trois matchs et je pense qu’aucun d’entre nous n’a été lui-même. Vous avez vu deux minutes de nous-même. Allez, trois. Vous n’avez jamais vu huit minutes de suite où on était nous-même. Et c’est ça qui me gonfle. Je crois que la frustration vient du fait que l’on sait pourtant ce que l’on a à faire. Pré-saison ou pas, on sait ce que l’on a à faire.

Face à Toronto, Portland et Denver, les Warriors n’ont jamais vraiment réussi à dominer de la même façon que l’an passé et lorsque l’on sort d’une saison aussi exceptionnelle, il est logique de péter un petit boulon. Mais la pré-saison a beau être ce qu’elle est et nous offrir parfois des scénarios dignes des plus grands films comiques, on sait que Draymond Green ne fait pas partie de ces joueurs éternellement satisfaits. Malgré tout, il entrevoit quand même un peu d’espoir au bout du tunnel. Encore heureux.

C’est juste que je pense que nous ne sommes pas bien dans notre peau en ce moment. Et j’en suis très content car ne pas se sentir bien en pré-saison est une bonne chose.

Même si l’on partage plus ou moins l’avis de Mister Dray, l’heure n’est évidemment pas à la catastrophe du côté de Warriors qui attendent sagement le début de saison – la vraie – pour passer à l’action et reprendre leur entreprise de démolition. Une chose est sûre maintenant, au moindre relâchement, le numéro 23 de GS sortira la boîte à claques. La définition d’une grande gueule, mais aussi la définition d’un winner, qui aura tout le loisir de sortir le porte-voix mardi face à ses potes des Clippers, meilleurs amis déclarés du squad de Steve Kerr…

Il reste 3 matchs aux Warriors pour se remettre la tête à l’endroit. Et si les deux confrontations de dimanche et jeudi face aux Lakers auront peut-être plus des allures de grand cirque, le match face aux Clippers mardi pourrait – peut-être – nous donner enfin une vraie idée du niveau des deux franchises en ce tout début de saison. Et ça nous fera une bonne manière de reprendre le rythme des nuits basket tiens.

source texte : bleacherreport.com

source image : bleacherreport.com / AP Images