La passion selon Kevin Garnett : crier sur Anthony Bennett en pleine pré-saison

Le 15 oct. 2015 à 04:41 par Bastien Fontanieu

Dans la victoire des Wolves sur les Raptors hier soir, on a pu voir de nombreuses séquences intéressantes en attaque comme en défense, mais on a surtout pu apprécier le show Garnett en full-HD : il ne peut pas nous quitter bientôt, le KG…

Est-ce vraiment étonnant ? De voir le vétéran se ramener plus motivé que jamais pour un pauvre match du mois d’octobre, alors que tout le monde traîne plus ou moins les pieds et surtout ceux dont la date de naissance est inférieure à 1980 ? Comme d’habitude, Kevin a encore joué sa rencontre comme si c’était sa dernière en carrière, un état d’esprit qu’il maintient depuis plus de 20 ans maintenant et qui a fait de lui un des compétiteurs les plus respectés de la NBA. En affrontant Toronto hier soir, Garnett savait qu’il allait devoir s’occuper d’Anthony Bennett dès l’entre-deux, car le jeune intérieur avait droit à sa première titularisation chez les Raptors. Alors certes, les deux hommes ont été coéquipiers pas plus tard que la saison dernière puisque KG avait rejoint les Wolves en février et Bennett y évoluait encore, mais comme on le sait si bien et depuis si longtemps, même la génitrice de Kevin serait en danger s’il devait la boxer au rebond pour remporter une rencontre. Du coup, sur une des premières vraies possessions défensives du match, on a eu droit à la spéciale Big Ticket sauce TrashTalk…

Pré-saison, mais Kevin Garnett reste une légende 365 jours par an. https://t.co/DC9kpgrFko

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 14 Octobre 2015

Et même si cela n’a pas empêché le bibendum canadien de s’offrir une belle rencontre, notamment à distance (10 points à 3/4 de loin), Garnett a poursuivi ses envolées lyriques habituelles tout au long de la rencontre, notamment pour Bennett qui a eu le malheur de commencer sur lui. Par le passé, Kevin aurait réglé ça sur le terrain en postant des chiffres imposants, sauf qu’à bientôt 40 piges les genoux grincent de partout et l’énergie doit être préservée par Sam Mitchell afin de le faire tenir jusqu’en avril (0 points en 12 minutes, à 0/2 au tir). Il n’empêche qu’on s’est régalé devant chaque faute sifflée par les arbitres, chaque run proposé par le banc des Wolves, car KG était comme d’habitude au sommet de son art. Bruyant, debout, puis à genoux, le regard intense, tout ça pour… un match de pré-saison. Mais c’est ça aussi, le package offert par Garnett. Un coeur qui bat le basket H24, une soif de gagner insatiable, et une bouche aussi grande que le potentiel du duo Wiggins-Towns. La saison des Wolves ne se terminera probablement pas en Playoffs, mais si on peut compter sur 82 rencontres de Kevin en bord de terrain, on signe toute l’année.

Profitons-en pendant qu’il en est encore temps. Comme Bobby Portis l’a récemment souligné, personne ne peut faire taire KG et ce n’est certainement pas ici que nous dirons le contraire. Donne tout, jusqu’au bout.

Source image : Vine – TrashTalk


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