Encore à 2 grammes, Ty Lawson nous explique ce qu’est un meneur d’élite

Une chose est certaine, depuis qu’il est un membre des Rockets, Ty Lawson se sent pousser des ailes et nous gratifie de sorties médiatiques qui sont absolument incontournables pour toute personne voulant se muscler un peu les abdos. Quand à savoir s’il est sorti de ses soucis avec l’alcool, rien n’est moins sûr…

Après avoir proposé une très fine analyse des dernières finales de conférence à l’Ouest et avoir tissé des liens solides avec Stephen Curry, la nouvelle flèche Fusée texane a pris sur son précieux temps, hier, pour nous expliquer quels étaient les critères pour être considéré comme faisant partie de l’élite des meneurs dans des propos rapportés par Adrian Wojnarowski de Yahoo! Sports :

“Je ne pense pas que nous ayons déjà vu autant de bons meneurs dans la même conférence en même temps en NBA. Mais, vous devez gagner. Si vous voulez faire partie de l’élite des meneurs de cette ligue, vous devez gagner. Vous devez aller jusqu’en finales de conférence, en finales NBA. Si vous ne gagnez pas, vous serez toujours un meneur de deuxième classe, voire de troisième classe.”

Cet argument se base sur un concept très vrai : les victoires, les titres – qui sont donc des aboutissements collectifs – influencent beaucoup l’image que vous laissez en tant que joueur. Mais de là à considérer que les victoires sont l’unique critère pour définir l’élite des meneurs, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas avec Ty Lawson. Pour preuve, le raisonnement du meneur des Rockets exclut Chris Paul de cette fameuse élite alors qu’il en fait clairement partie depuis qu’il a débarqué dans la ligue. Effectivement, Paul n’a jamais emmené une équipe au-delà des demi-finales de conférence et cela pèse lourd sur ses épaules, cela donne lieu à de vives et régulièrse critiques mais – par sa vision, son leadership, sa technique de passe ou de tir et son vice – CP3 reste un des meilleurs meneurs actuels de NBA. Pour ne pas l’inclure dans cette élite, il faut vraiment ne jamais l’avoir vu jouer. Encore une fois, Ty Lawson n’a pas dû beaucoup réfléchir avant de parler à voix haute. Et il ne faudrait surtout pas qu’il change cette habitude car il pourrait devenir des clients préférés de la rédaction de TrashTalk.

D’ailleurs, précisons que l’argument de Lawson l’élimine lui aussi puisqu’il n’a jamais passé le stade du premier tour de Playoffs. L’ami Ty ne fait donc pas partie de l’élite des meneurs mais ça nous le savions déjà, nous n’avions pas besoin qu’il nous le rappelle.

Source : nba.nbcsports.com

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