Perte de poids hallucinante pour Kyle Lowry : il ne se reconnaît même plus dans la glace…
Le 07 sept. 2015 à 12:44 par Leo
Décidant de ne pas chômer pendant l’intersaison (ça a dû lui faire tout drôle), Kyle Lowry s’est récemment affiché aux côtés du New-Yorkais Kyle O’Quinn et de C.J. Watson du Orlando Magic sur Instagram. Et, à la différence de ses collègues, le bougre est à peine reconnaissable ! Retour sur l’été de la maturité pour le fer de lance des Raptors…
Au premier coup d’œil, on s’est tous dit “Non, c’est pas lui, pas possible. Mais si ! C’est pas le nouveau rookie là des Blazers ?! Mais si, tu sais le gars là de… Non mais là, y’a du PhotoShop dans l’air, c’est obligé”.Pourtant, c’est bel et bien lui, Kyle Lowry, 29 ans, annoncé à 1m83 et 93 kg sur Wiki. Ayant investi dans une hygiène de vie plus saine, le natif de Philadelphie a donc perdu au bas mot une dizaine de kg, facile. En conséquence, ce travail acharné sur lui-même a néanmoins soulevé de multiples questions quant à un changement logique de son jeu. Finies les prises de position au poste sur le point guard adverse ? Davantage de pénétrations dans le trafic ? L’optimisme en étendard, l’une des déceptions majeures des derniers Playoffs malgré une saison régulière de All-Star (17,8 points, 6,8 passes et 4,7 rebonds en moyenne par rencontre) y répond sans trembler du menton au micro de Jordan Zirm, du site stack.com :
Qu’est-ce qui t’a fait prendre conscience de perdre du poids ?
“Ça m’a pris au cours de l’année dernière, et même avant encore. Je discutais avec mon épouse et elle m’a dit ‘Tu as toujours été meilleur quand tu avais la même forme qu’à la fac’. Ce qui veut dire que, plus tu vieillis, plus tu te dois de garder la ligne. Ray Allen a très bien su le faire et Chauncey Billups pareil. J’arrive à un point de ma carrière où je commence à me faire vieux. Je suis toujours jeune hein, mais la vieillesse me guette et je dois choisir quelle silhouette je souhaite donner à mon corps. C’est bon d’être en accord avec soi-même, de comprendre les besoins de mon corps. Je veux être spécial. Au final, ça ne dépend que de moi et de comment je peux vraiment m’améliorer afin de satisfaire au mieux mon équipe et ma famille.”
N’as-tu pas peur que ta perte de poids puisse t’empêcher de rester le même joueur physique que tu as toujours été ?
“Qui a dit que je ne le resterai pas ? Je suis toujours le même, me déplaçant de la même manière. Il n’y a pas de changement là-dessus. Je vais donner le meilleur de moi-même et jouer le meilleur basket possible. J’ai toujours essayé d’être plus fort et plus brutal que les autres. Les gens ont font des tonnes sur ça. J’ai toujours bossé dur. Je veux juste développer ma façon de le faire, comment je suis parvenu à maigrir, comment je m’alimente et comment je m’entraîne vis-à-vis de tout ça. J’ai toujours redoublé d’efforts, c’est simplement que je suis davantage mature et âgé, donc je sais maintenant comment y parvenir.”
Voilà des paroles bien sensées de la part de notre ami des Dinos qui, bientôt trentenaire, ne souhaite plus jamais revivre une deuxième partie d’exercice cauchemardesque comme celle vécue cette année. Mangé tout cru par un John Wall des Wizards bien plus en verve au premier tour des PO, Lowry a alors mis du plomb dans sa cervelle en bouffant mieux et, de fait, en s’entraînant encore plus efficacement. Pour lui comme pour sa franchise de Toronto dans son ensemble, il faudra se servir de la déception 2015 dans le but de faire fructifier les enseignements positifs de 2014, lorsque l’on sentait qu’un élan nouveau était en train de naître dans le Canada.
Adieu les blessures au dos pour cause de négligence physique et musculaire ? Adieu les sweeps et les vacances aux prémices du mois de mai ? La métamorphose clairvoyante du co-leader des Raptors en deviendrait une preuve significative dans pas longtemps…
Sources texte : stack.com / CBS Sports
Source image : Instagram @kyle.oquinn