Après la défense, Cleveland, les légumes et le silence, Carlos Boozer dit non à la Chine

Le 29 août 2015 à 13:10 par Bastien Fontanieu

On parlait de notre grande bouche préférée il y a quelques jours, ici, mentionnant notamment le fait que l’hésitation se portait autour du continent sur lequel vivre pour les prochains mois. Apparemment, une décision a été prise.

Non, il n’y aura pas d’exil vers le Guangdong concernant Carlos Boozer. Non, il n’y aura pas de buffet à volonté pour l’ex-intérieur des Lakers. Non, pas de comédie musicale avec Stephon Marbury, dans le rôle d’un videur de boîte transsexuel installé à Beijing. On a eu chaud pour la bête quand on a entendu le silence proposé par les franchises ayant jeté un petit regard sur son dossier cet été, mais Carlos est un mec qui y croit. C’est un vrai, qui vit à la dure. La facilité, il n’aime pas ça. Comme en défense, où il préfère nettement plus laisser passer des wagons d’attaquants plutôt que de les foudroyer avec sa défense exemplaire. Du coup, comme l’incollable Adrian Wojnarowski de Yahoo Sports l’a confirmé hier, Boozer préfère jouer la carte que certains vétérans osent prendre en restant chez lui, continuant à bosser jusqu’à ce qu’une équipe en manque de cris rageurs et de petits turn-around jumpers lève la main. Un vrai pari qui pourrait marcher vers le mois de février, mais qui pourrait aussi se transformer en véritable guillotine pour le produit formé à Duke.

Des sources proches de Yahoo confirment qu’il y a de fortes chances pour que Carlos Boozer attende que la saison démarre, regarde où il pourrait être utile et développe un contact avec une équipe de Playoffs.

On en a vu, des anciens capables de sortir du cimetière pour rejoindre une grosse cylindrée et ainsi aider au push vers le titre. Qui ne se souvient pas de la paire Sam Cassell – PJ Brown chez les Celtics de 2008 ? Qui ne se souvient pas de Chris Andersen, rejoignant le Heat de LeBron en 2013 ? Petit problème avec Boozer, sa notoriété défensive est devenue telle qu’elle l’empêche carrément de bosser pour la moindre équipe, chaque staff technique séchant ses larmes rien qu’en imaginant les fossés à devoir combler dans leur propre moitié de terrain. Cependant, on ne peut nier l’évidence : offensivement, Carlos reste une assurance et son expérience pourrait séduire de nombreuses franchises. Que ce soit à mi-distance, sur pick-and-roll ou à la course, l’intérieur est une arme de choix et ses 16.2 points de moyenne à 52% en carrière sont là pour le rappeler. Mais l’ancien All-Star devra accepter un rôle de vétéran en sortie de banc, capable d’apporter un peu d’attaque sur quelques séquences, plutôt que de croire à un retour dans quelconque cinq majeur qu’il soit. Sur un salaire probablement faible puisqu’il sera vraisemblablement repêché début-2016, ‘Boozy’ pourrait être ce petit plus qui fait la différence au moment des Playoffs.

Mais il existe aussi un autre scénario, hélas, qu’on ne souhaite bien évidemment pas voir se produire. Personne ne prend le pari de l’intégrer sur une demi-saison, son dossier termine dans les archives, et Carlos finit avec 20 kilos de plus en deuxième division cambodgienne. 

Source : Yahoo Sports

Source image : FoxSports


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