Retour sur 2015 : quand Reggie Jackson alignait 23 points et 20 assists pour enfin mériter son salaire

Le 26 août 2015 à 18:49 par Giovanni Marriette

Chaque jour de ce mois d’août, TrashTalk vous propose de revenir sur la saison dernière en redécouvrant les performances qui ont fait danser la planète basket, d’Oakland à Cleveland en passant par San Antonio et Sacramento. Arrêt du jour : Detroit !

17 mars 2015, les Grizzlies se déplacent dans le Michigan afin de conforter leur place parmi les têtes d’affiche de la Conférence Ouest. Pour les Pistons l’objectif est tout autre : les Playoffs étant définitivement une barre trop haute cette fois encore, on s’attelle donc en cette fin de saison à créer un peu d’alchimie dans le roster (il était temps), notamment en essayant d’intégrer au mieux un Reggie Jackson débarqué un mois plus tôt et toujours pas au mieux dans le collectif de Stan Van Gundy. Cerise sur le gâteau périmé des Pistons, cela fait maintenant plus de cinq piges que les gonzes ne sont pas repartis victorieux de leur chasse au Grizzly, restant sur une belle série de dix défaites. Mais ce soir-là, un petit bonhomme a décidé qu’il y’aurait de l’Ourson au dîner…

Et en ce soir de la Saint Patrick, on ne parle ni de Patterson, ni de O’Bryant, ni de Timsit mais bien de… Reggie Jackson. Aucun lien. L’ancien meneur du Thunder fraîchement débarqué dans le Michigan va faire péter ce soir-là son career high à la passe, sans oublier de griser également la case scoring de la feuille de marque, bien que surveillé de près une bonne partie de la soirée par un certain Tony Allen, pas le dernier quand il s’agit de mordre jusqu’au sang son adversaire du soir… A l’arrivée ? 23 points à 10/18 (on l’a connu plus gaspilleur) et surtout 20 caviars distribués à ses nouveaux potes, notamment à Andre Drummond dans les airs ou Kentavious Caldwell-Pope sur transition. De quoi enfin faire sourire les dirigeants de Motor City après avoir tout de même signé un chèque de 80 millions à leur nouveau point guard… Le genre de performance qui devrait conforter l’idée de Van Gundy d’en faire son meneur titulaire et son franchise player, n’en déplaise à l’intellectuel Brandon Jennings ou au Hall Of Famer Spencer Dinwiddie. Et avec un axe 1/3/5 so sexy avec Reggie Jax’ mais aussi Stanley Johnson et Dédé Drummond, l’heure est peut-être bien aux sourires du côté de Detroit…

Mais revenons quand même sur une soirée d’ores et déjà marquée en rouge dans la colonne “matches-référence” du côté de l’ancien sixième homme d’OKC :

Plus que deux mois avant de savoir si Reggie nous ressortira régulièrement ce genre de perf, histoire de valider le choix de ses dirigeants. On peut aisément imaginer une version nordique de Lob City avec l’autre marsupial dessous, il faudra juste que l’ami Jax’ se mette dans la tête qu’il peut devenir ce meneur distributeur dont les Pistons ont tant besoin depuis la grande époque Chauncey…

source image : Tim Fuller / USA TODAY Sports


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