Ça chauffe à Cleveland : Tristan Thompson et Rich Paul menacent les Cavs d’un départ en 2016 !
Le 11 août 2015 à 15:15 par Nicolas Meichel
Après plusieurs semaines de négociations, Tristan Thompson et Cleveland n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur le montant du prochain contrat de “Double T”. Et visiblement, cela ne s’arrange pas puisque l’agent du joueur Rich Paul vient de mettre un gros coup de pression sur les Cavs !
Ça commence à devenir chaud à Cleveland. Actuellement dans une impasse, les négociations entre Tristan Thompson et les Cavaliers prennent une tournure aussi inattendue que dangereuse pour les deux parties. En effet, selon le compte Twitter de Michael Grange, Rich Paul aurait annoncé aux Cavs que Tristan Thompson envisagerait de prendre la qualifying offer de 6,8 millions de dollars pour ensuite quitter Cleveland l’été prochain, où il sera agent libre non restrictif. Si cela est peut-être uniquement un coup de bluff de la part de l’agent du joueur pour faire avancer le schmilblick en sa faveur, cela met clairement un coup de pression sur les dirigeants de la franchise de l’Ohio qui n’ont sans doute pas envie de prendre le risque de perdre l’un des membres importants du présent et du futur des Cavaliers.
“All I know is TT on Qualifying Offer will be his last year with the Cavs” — Rich Paul on Tristan Thompson negotiations.
— Michael Grange (@michaelgrange) 10 Août 2015
“Tout ce que je sais, c’est que TT jouera sa dernière année avec les Cavs s’il prend la Qualifying Offer” — Rich Paul par rapport aux négociations de Tristan Thompson.
To clarify earlier tweet: Thompson negotiations are on-going BUT — if he has to settle for QO offer, he will not return to Cavs in 16-17
— Michael Grange (@michaelgrange) 10 Août 2015
Les négociations continuent MAIS — s’il doit prendre la QO, il ne reviendra pas aux Cavs en 16-17
Alors qu’un deal de 80 millions de dollars sur cinq ans est sur le table depuis un petit moment, Tristan Thompson ne semble donc pas prêt à faire des concessions financières, lui qui tient à son contrat maximum de 94 millions de dollars. Si cette stratégie de prendre la qualifying offer pour la prochaine saison a du sens étant donné que les salaires vont exploser à l’été 2016 avec le nouveau salary cap, elle est également très risquée pour le jeune intérieur de 24 ans. En effet, “Double T” n’est pas à l’abri d’une grosse blessure qui pourrait considérablement faire baisser sa valeur et ainsi lui coûter un joli pactole. De plus, avec le retour de Kevin Love, Thompson retournera sans doute sur le banc et n’aura donc probablement pas la même cote dans un an qu’aujourd’hui, lui qui sort d’une très belle campagne de Playoffs.
Côté Cavaliers, les options sont relativement limitées. S’ils veulent absolument garder Tristan Thompson, ils devront augmenter leur offre probablement jusqu’au maximum, que ça leur plaise ou non. Dans le cas contraire, ils payeront donc “Double T” seulement 6,8 millions de dollars la saison prochaine, avant de le perdre dans un an si l’on croit Rich Paul. Cela permettrait à Cleveland d’économiser pas mal d’argent pour 2015/2016, que ce soit niveau salaire ou niveau luxury tax. Cependant, ce n’est sans doute pas ce que recherchent les Cavs à l’heure actuelle, eux qui veulent prolonger Thompson sur le long terme afin de pouvoir jouer le titre avec la meilleure équipe possible mais aussi pour éviter un éventuel clash avec la superstar LeBron James, également représenté par Rich Paul et très proche de l’ami Tristan. La situation est donc loin d’être évidente pour Cleveland, d’autant plus que les Cavaliers ne pourront pas transférer Thompson s’il signe la qualifying offer vu que les joueurs évoluant sous cette forme contractuelle possèdent un droit de veto.
On assiste donc ici à une belle partie de poker entre Tristan Thompson et les Cavaliers. A l’heure actuelle, Rich Paul et son client sont plutôt en position de force, mais ça pourrait bien se retourner contre eux s’ils décident de prendre le risque de signer la qualifying offer.
Source : Twitter Michael Grange
Source image : USA Today