C’est l’amour fou entre Anthony Davis et Alvin Gentry : manque une bague pour officialiser leur union

Le 28 juil. 2015 à 13:54 par Benoît Carlier

Ils n’en peuvent plus d’attendre et s’envoient des SMS enflammés une fois la nuit tombée pour évoquer leurs futurs exploits sur les parquets de la NBA. Anthony Davis et Alvin Gentry forment le nouveau couple franchise playerhead coach le plus fusionnel de la Ligue, et il n’ont encore pas joué un seul match ensemble…

L’arrivée de Gentry en provenance de Golden State a forcément pesé dans la décision de « Unibrow » de prolonger à NOLA dès cet été même si on ne refuse pas un contrat de plus de 145 millions de dollars aussi facilement qu’un café. L’ancien assistant de Steve Kerr ambitionne d’accélérer le jeu des Pelicans pour s’adapter aux dernières évolutions au sein de la Grande Ligue, ce qui n’est pas pour déplaire à Anthony Davis.

« Je me sens à l’aise ici. J’aime l’équipe et la direction que nous prenons. J’aime les joueurs qui sont à mes côtés. Je crois en notre organisation et en ce qu’elle fait. »

Malgré son enthousiasme affiché à l’idée changer de playbook, AD tire un bilan très positif de ses trois premières saisons dans l’élite avec le nouvel assistant de Billy Donovan à Oklahoma City, Monty Williams, qui lui a permis de grandir sans brûler les étapes.

« Nous avons accompli beaucoup de choses ensemble depuis ma saison rookie, nous sommes allés aux Championnats du monde lors de ma deuxième année, avons remporté une médaille d’or. Nous avons traversé beaucoup de choses et il m’a beaucoup appris. Mais quand c’est arrivé [qu’il a été coupé] il m’a appelé et m’a dit ‘Ne t’inquiète pas pour moi, ça va aller. Mais toi, vas-y et soit grand’. Ça montre quel type d’homme il est. Il n’a jamais enfoncé la franchise. »

Mais parfois un peu oublié en attaque dans le système de Monty Williams, Anthony Davis se réjouit à l’idée de devenir une arme de destruction massive sous les ordres d’Alvin Gentry. Son potentiel est monstrueux et l’ancien patron des Suns de Phoenix – ceux-là même qui se sont hissés jusqu’en Finale de Conférence en 2010 avec un jeu up-tempo rythmé par les pick-and-rolls de Steve Nash et Amar’e Stoudemire – l’a bien saisi. Déjà presque inarrêtable dans la raquette, le produit de Kentucky s’est lancé à la conquête d’un tir fiable longue distance depuis le début de l’été sous les encouragements de son nouvel entraîneur.

« J’adore son style de jeu. Mes coéquipiers ont aussi confiance en coach Gentry. Je pense que c’est pour cela que tout le monde est de retour cette année. Pour devenir le contender que nous voulons être, nous avons besoin de conserver une certaine alchimie dans l’équipe. Celle que nous avons pu développer ces dernières années. C’est bien que tout le monde soit de retour car nous allons pouvoir profiter de cette alchimie pour intégrer les nouveaux systèmes du coach. »

À New Orleans, Gentry va essayer de reproduire ce jeu small ball qui avait si bien réussi aux Warriors la saison dernière, notamment face à Cleveland lors des Finales. Il bénéficiera pour cela d’un groupe majoritairement identique à celui de son prédécesseur.

« Il a répété plusieurs fois qu’il aimait notre équipe et qu’il allait essayer de faire resigner tout le monde. C’est la première chose qu’il a dite et je ne pouvais être plus d’accord avec lui. »

Et comme des amoureux qui réfléchiraient déjà aux prénoms de leurs futurs enfants au lendemain de leur première rencontre, Alvin Gentry a déjà fait une promesse folle à son nouveau poulain. Le genre de mot qui ne peut laisser insensible un joueur de la trempe d’Anthony Davis, surtout quand il provient de la part d’un tout nouveau champion NBA.

« C’est ce qui me rend le plus impatient parce qu’il ne le disait pas juste pour le dire. Il y croyait vraiment. Le dire juste après avoir gagné c’était vraiment autre chose. Il pensait déjà à comment essayer de gagner avec les Pelicans l’année prochaine au lieu de profiter avec Golden State. »

C’est donc un sans-faute jusque là pour Alvin Gentry qui a réussi en moins de deux mois à remporter un titre NBA, trouver un nouveau job de head coach et se mettre l’un des meilleurs joueurs de la planète dans la poche. On attend encore de voir Kendrick Perkins passer le pick-and-roll avec Jrue Holiday les yeux fermés et on criera au génie.

Source : NBC Sports

Source image : http://www.bayoubuzz.com/ et Ted Jackson – Nola.com


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