La NBA se porte bien, merci pour elle : un nouveau salary cap record en attendant le suivant…
Le 09 juil. 2015 à 11:57 par Benoît Carlier
Les nouvelles barrières financières pour l’exercice 2015-2016 ont été dévoilées par l’Association qui n’a pas attendu la prise d’effet des nouveaux contrats télés pour revoir tous les chiffres à la hausse. Traduction, la NBA ne s’est jamais aussi bien portée qu’en ce moment.
Depuis 6 heures ce matin, Dallas a le droit de pleurer et les franchises sont autorisées à signer les agents-libres qu’elles ont dragués allègrement depuis le début de l’été. En effet, la case du 9 juillet était cochée depuis longtemps dans le calendrier des GM, indiquant la fin de la moratorium period lors de laquelle les dirigeants de la NBA fixent les nouveaux plafonds salariaux ainsi que d’autres règles financières pour les 30 franchises de la ligue en fonction des revenus générés la saison dernière.
Ainsi, les comptables d’Adam Silver ont annoncé un BRI (Basketball Related Income) de 4,84 milliards de dollars pour la saison 2014-2015. Des tonnes et des tonnes de billets verts réparties entre les différents acteurs de la Grande Ligue selon les termes établis lors du dernier CBA (Collective Bargaining Agreement) datant de 2011. On connaît aussi le nouveau salary cap à ne dépasser que grâce à des exceptions très précises expliquées en détail par le service business de TrashTalk ici-même. Ce dernier augmente donc de près de 11% par rapport à l’année précédente pour arriver au stade des 70 millions de dollars évidemment jamais atteint jusqu’alors, tandis que la luxury tax – dont le fonctionnement vous est détaillé ici – concernera les franchises trop gourmandes dont la masse salariale dépasserait les 84,74 millions.
Pour les pinces et les plus petits marchés et surtout pour éviter de donner des idées à Sam Hinkie, la Ligue réclame quand même une masse salariale de 63 millions de dollars au minimum, soit 90% du salary cap. Si jamais certains GM étaient concernés par cette règle, nul doute qu’ils trouveraient des partenaires d’échange pour se mettre en règle vis-à-vis de la NBA. Enfin, la non-taxpayer mid-level s’élèvera à 5,464 millions, tandis que la taxpayer mid-level peut aller jusqu’à 3,376 et la mid-level jusqu’à 2,814 millions.
Voici des termes qu’on emploie pas le samedi soir avec ses potes mais ô combien importants en cet période de free agency et auxquels les GM se réfèrent comme la Bible. Avant l’explosion tant attendue dans un an, la NBA passe sa visite médicale annuelle avec brio et félicitations du médecin. Plus que jamais, l’avenir s’annonce doré pour la Grande Ligue.
Source : NBA.com
Source image : Anto Hollywotion pour TrashTalk