Omri Casspi reste à Sacramento : pour les quotas, au moins un type qui connaît l’alphabet
Le 06 juil. 2015 à 07:48 par Bastien Fontanieu
C’est méchant. Mais on ne va quand même pas se mentir, depuis le début de l’été les Kings sont dans une dynamique de recrutement épique chez les génies de la Ligue : heureusement que Casspi est là…
Patient, calme, pondéré et exemplaire, voilà comment on pourrait définir l’ailier depuis son arrivée en NBA. Quand vous avez la moitié de votre carrière à Sacramento, que l’autre partie a notamment eu lieu chez les Cavs de Byron Scott et que vous avez finalement décidé de retourner chez les Kings lorsqu’une porte de sortie vous avait pourtant été ouverte, on ne peut que s’incliner. C’est justement cette loyauté éternelle qui fait que le management local a décidé de prolonger Casspi dans la région, lui qui était libre de pouvoir aller voir ailleurs cet été. Le prix, ultra-cool : 6 millions sur deux ans. Le bonus politique, ultra-efficace : l’ailier est un des athlètes les plus appréciés par les fans, pour son attache à la franchise et son boulot dans la communauté. Vous ne nous croyez pas ? Voici la réaction de l’intéressé hier soir.
I’m all in. #SacramentoProud
— Omri Casspi (@Casspi18) July 6, 2015
L’Israélien ne sera pas de trop pour tenter de raisonner DMC alors que son coach a clairement fait savoir qu’il ne voulait pas de lui dans son effectif aux allures de bâtiment C dans Shutter Island. Une cohabitation qui s’annonce pour le moins tendue, d’autant que d’autres allumés du bocal sont en train de recharger les batteries pour en faire voir de toutes les couleurs à George Karl dans quelques mois. Rajon Rondo, Rudy Gay et peut-être Josh Smith : les techniques vont pleuvoir autant que les briques en Californie la saison prochaine. Omri Casspi fera donc office de ceinture de sécurité au milieu de ce joyeux bordel promis à de violentes turbulences d’octobre à avril.
Ses 9 points et 4 rebonds de moyenne à 48% au tir dont 40% du parking la saison dernière serviront de bouée de sauvetage en cas de naufrage, mais attention ; il n’y aura pas assez de place pour tout le monde. Alors Vivek, who’s next?
Source : ESPN
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