L’Avis du Psy – S02 Épisode Final : LeBron James succède à J.R. Smith et décroche le MVPsy !
Le 06 juil. 2015 à 11:17 par Giovanni Marriette
Un an à recevoir les cas les plus sensibles de la Ligue. Un an à écouter parler les patients, au gré d’humeurs parfois maussades. Et cet avis du Psy final, qui vient donc tirer un trait sur cette longue année de consultations. Le Psy pensait vivre difficilement le départ de Metta World Peace au pays des pandas ainsi que l’absence de Kobe Bryant après sa blessure, mais de nouveaux patients ont émergé dans ce doux monde de la psychiatrie et les New York Knicks ont eu la gentillesse une fois de plus de lui envoyer du monde quand le cabinet était trop calme… On revient donc sur 8 mois de folie, à travers les notes de ce Psy désormais inscrit dans le paysage NBA. Et profitez-en car après ces quelques lignes, votre serviteur prendra quelques semaines de repos bien méritées… Et pour ceux d’entre vous assez cinglés pour se refaire l’intégrale des consultations, rendez-vous ici-même…
| Place | Patient | Le compte-rendu de la visite |
|---|---|---|
10° (28 points) | Stephen Curry | Sans contestation le patient le plus immature et irrespectueux de la saison. Impossible pour lui de se concentrer plus de 2 minutes en consultation, toujours occupé qu’il était à viser la poubelle avec des boulettes de papier ou le plafond avec des chewing-gums. Un vrai gamin à qui il aura quand même fallu tirer les oreilles en finale, le petit effronté ayant semble t-il décidé d’en faire le moins possible au plus mauvais des moments. Fort heureusement pour lui, les nombreuses visites cette année à la clinique auront au moins eu le mérite de lui mettre un peu de plomb dans la cervelle et de le faire se concentrer sur son jeu autant que sur la hype qu’il a mis en place chaque jour un peu plus. Champion NBA et MVP d’un coup d’un seul, autant vous dire que la cellule boulard aura l’œil sur lui l’an prochain. |
9° (29 points) | Carmelo Anthony  | Une belle année WTF pour Melo… Entre la colocation avec des zozos comme Cole Alridch, Quincy Acy ou Travis Wear, un All-Star Game forcé au lieu de se soigner et la sélection pour finir d’un drôle de Letton. Rien de neuf du coup sous la grisaille new-yorkaise si ce n’est une nouvelle année pour Carmelo à squatter régulièrement chez le Psy. Pour couronner le tout, le pauvre homme a bien failli voir ses anciens potos Timofey, Gérard et Shumpy devenir champions NBA pendant que lui n’avait une nouvelle fois qu’une piteuse 15ème place à l’Est à faire valoir, le tout pour n’obtenir qu’un malheureux quatrième pick à la Draft. Vous vouliez faire pire ? Pas sûr que ce soit possible. Vivement donc dans quelques mois quand il sera aux premières loges pour apprécier -ou pas- les alley-oops entre Bargnani et Porzingis. On vend jamais la peau de l’ours avant de l’avoir tué mais on mettrait bien une pièce sur un retour très rapide de Carmelo au cabinet, et cela dès la reprise des hostilités en octobre prochain… |
8° (31 points) | James Harden  | On accueille à la huitième place le nouveau Raymond Poulidor de la NBA. Barré à l’époque par le duo Westbrook/Durant à OKC, le chef Harden était parti dans le Texas pour enfin devenir le numéro uno. Mais par la faute d’un certain Stephen, c’est une nouvelle place de second qu’il a squatté toute la saison, à son grand détriment. Second dans la course au MVP, second au moment de compter les points à l’Ouest, le voici une nouvelle fois serti d’une médaille d’argent qui commence à le gratter sévèrement… Passé plusieurs fois au cabinet cette saison pour soigner pêle-mêle ses problèmes de défense ou de balles perdues, il sera dès les prochains mois l’un des patients les plus surveillés par le Psy, ce dernier étant certain que “Ramesse” mettra tout en œuvre pour enfin décrocher l’un des Graals derrière lesquels il court, quitte à faire n’importe quoi… |
7° (33 points) | Brett Brown  | Mon Dieu que cet homme a dû passer une année compliquée… Disciple de Pop donc jouissant d’une cote respectable, on avait refilé à l’époque ces Sixers à Brett afin qu’il en fasse les nouveaux dominants de la ligue, à plus ou moins moyen terme. Deux ans plus tard et cela malgré une nouvelle Draft prometteuse, le pauvre ami n’a toujours pas vu plus de 5 joueurs NBA passer dans son roster et doit encore se contenter d’un effectif qui ferait à peine flipper Boulazac ou Le Portel. Sauf qu’il en a plein le dos Bretty. Et toute l’année le Psy était heureusement là pour servir d’épaule à un homme passé à deux doigts de la dépression à 82 reprises. Heureusement que Sam Hinkie a une nouvelle fois réussi à faire croire monts et merveilles à son coach ces derniers jours car le malheureux était à deux doigts de partir coacher en D-League histoire de voir enfin un peu de basket. On saura très rapidement si la saison 2015/16 est du même acabit que les deux dernières mais une chose est sûre, Mister Brown ne résistera pas à un troisième fiasco. C’est trop dur. |
6° (48 points) | Scott Brooks  | On reste dans la sphère des coaches dépressifs avec cette fois-ci un patient que le Psy ne verra pas la saison prochaine. Trop longtemps raillé pour ne pas avoir su tirer profit d’un roster cinq étoiles et cela malgré les blessures s’acharnant sur son équipe tout au long de l’année, c’est surtout la complexité du doss’ Westbrook/Durant qui a rendu Scottie complètement barge cette saison. En effet, devoir choisir de filer les clefs à un MVP en titre ou à un mec ayant claqué une centaine de triples-doubles en 4 mois était trop ardu pour le patient Brooks et à force de s’arracher les cheveux, le pauvre petit a fini chauve comme un Zizou |
5° (56 points) | Russell Westbrook  | Le patient le plus kryptonité de la saison au cabinet. Tellement incandescent que quand il passait, les lumières de la clinique clignotaient de toutes leurs forces… Pas évident dans ces cas-là de traiter ses symptômes mais une découverte néanmoins, le Russell Westbrook 2014/2015 n’était pas humain mais plutôt une sorte de mélange entre un Alien et une fusée. Rien de bien exceptionnel à faire dans ces cas-là, si ce n’est que de recharger régulièrement le bonhomme en kérosène pour des décollages toujours plus rapides et puissants. Quelque séances de sophrologie tout de même pour calmer les ardeurs de Russell en matière de triples-doubles, ce dernier ne pouvant s’empêcher de reproduire à la ville ses exploits de la scène. 10 croissants, 10 pains au choc’ et 10 baguettes à la boulang’, 10 skys, 10 vodkas et 10 Gets en soirée… Cette année tout allait par trois pour Russell et il lui faudra l’an prochain se concentrer sur le collectif et se rappeler qu’il joue AVEC un MVP. Car s’il arrive à mettre un peu d’eau dans son vin millésimé, attention les dégâts à l’Ouest… |
4° (60 points) | DeMarcus Cousins  | Il avait annoncé 5 fautes techniques maximum et il a bien évidemment explosé le quota qu’il s’était imposé un peu bêtement (14 pour lui, seuls Westbrook et Markieff Morris ayant été plus excités avec 15 chacuns). Mais bon, ne nous leurrons pas, la quatrième place de DMC dans ce classement vaut surtout par la peur du Psy durant toute la saison de voir son patient dégoupiller à tout moment, la faute à un management à vomir, notamment au moment de l’éviction de Mike Malone, genre le seul mec sur terre capable de tempérer un peu la bête, offrant de surcroît aux Kings des résultats de ouf avant d’être dégagé… Beaucoup pour un seul homme, surtout quand il s’agit de l’un des joueurs les plus désaxés de la Ligue… La surveillance sera d’ailleurs décuplée la saison prochaine puisqu’il sera rejoint très prochainement par un autre cinglé en la personne de Rajon Rondo. La première succursale du Psy est en marche, et elle pourrait bien voir le jour à Sacramento… |
3° (64 points) | Kobe Bryant  | Rapidement fauché par la dure réalité de la vie d’un semi-retraité, Kobe n’aura joué que 35 matches cette saison. Largement suffisant tout de même pour atterrir sur le podium du Psy 2015, tant cette saison aura été haute en couleur pour lui niveau émotion. Du plaisir de retrouver la compétition au bad-trip quand il a découvert ses coéquipiers, de la joie au moment de passer devant Jordan au classement all-time des scoreurs à la tristesse d’une nouvelle blessure, le cœur de Kobe aura donc rencontré cette saison des montagnes russes encore plus hautes que Timofey Mozgov… Et on gardera bien-sûr un œil attentif à la reprise, car pas dit qu’il ne nous fasse pas un peu de boudin quand il découvrira le taf réalisé par sa franchise de toujours cet été… Quoiqu’il en soit, le statut de légende de Kobe lui confère une place bien à part au cabinet et cela ad vitam eternam… |
2° (65 points) | Derek Fisher | On l’attendait comme le messie à New York, mais malheureusement un messie ne peut convertir à lui seul une armée de païens. Du coup pour le ROY on repassera et si Derrick Williams, Robin Lopez, Aaron Afflalo et Kristaps Porzingis représentent forcément des ajouts positifs pour Derek, on espère que ce dépucelage en règle ne lui restera pas en travers de la gorge toute sa vie. Dur en effet de se relever d’une telle saison où les exploits de Travis Wear et Quincy Acy n’auront pas été assez importants pour cacher le désastre à New-York. Un effectif pas au niveau, un franchise player loin d’assumer son statut et des fans désabusés, voilà ce à quoi ce pauvre Derek a donc été confronté pour sa saison rookie, voilà aussi pourquoi il a été très présent au cabinet de son Psy préféré durant toute l’année, en perpétuelle dépression et cela depuis le premier entre-deux de sa carrière de coach… Déjà que le job à New-York est loin d’être simple, si on plus on lui met des bâtons dans les roues d’entrée à ce pauvre Derek… |
1° (96 points) | LeBron James  | Sans surprise, le Roi LeBron est donc le cas Psy le plus consulté de la saison. Et de très loin. Omniprésence +++, omnipotence, petits craquages par moments (rappelez-vous ce selfie…) mais toujours au rendez-vous, de la buvette au terrain en passant par les bureaux ou la TV. Le gars a juste été sur tous les fronts cette année et la crise de surmenage n’était pas loin il y a de ça quelques semaines. Capable d’emmener une bande de chiens enragés à deux doigts d’un titre NBA, le mec aurait d’ailleurs probablement pété les plombs si c’était arrivé car il avait annoncé au Psy avoir prévu un gros coup en cas de réussite du braquage. Une saison en tout cas complètement folle pour le patient James, qui aura réussi à gérer les crises de confiance suite aux nombreuses blessures des siens, qui aura également réussi à ne pas crier au complot malgré une année vierge de titre ou de trophée pour lui. Alors on dit merci le Psy, présent cette saison une centaine d’heures à ses côtés et sans qui le quadruple MVP aurait probablement pété les plombs. Un LeBronne qui lui a d’ailleurs donné rendez-vous dès la saison prochaine, sans oublier de demander au Psy si l’on pouvait renommer la clinique en y accollant son nom…. De quoi faire comprendre une bonne fois pour toutes à notre Psy qu’il y aura toujours du boulot avec LeBron. Toujours. Jusqu’au bout. Et on lâchera rien. |
Stooooooooooop ! Le Psy est donc officiellement en vacances et ceci jusqu’aux Championnats d’Europe en septembre prochain. Vous savez, ceux où la France battra l’Espagne en finale grâce à 20 points et 20 rebonds de Gobert… En attendant ce sommet prévu de chauvinisme, on vous laisse donc avec ce dernier Avis du Psy récapitulatif d’une année de taf et de galère pour lui, mais on espère de rigolade pour vous. A très bientôt pour de nouvelles aventures au pays des fous !
Classement final de vos fifous préférés :
1 point pour une dixième place, 2 pour la neuvième, 3 pour la huitième, etc etc etc…
LeBron James : 96, Derek Fisher : 64, Kobe Bryant : 63, DeMarcus Cousins : 60, Russell Westbrook : 56, Scott Brooks : 48, Brett Brown : 33, James Harden : 31, Carmelo Anthony : 29, Stephen Curry : 28, Lance Stephenson : 26, Kevin Durant : 25, Rajon Rondo : 25, Damian Lillard : 23, Doc Rivers : 23, Brian Shaw : 22, Nicolas Batum : 21, David Blatt : 21, Tim Duncan : 20, Chris Paul : 20, Derrick Rose : 20, Kyle Korver : 19, Dwyane Wade : 18, Nick Young : 18, Chris Bosh : 17, Dwight Howard : 17, Anthony Davis : 16, Rudy Gobert : 16, Paul George : 15, Byron Scott : 15, Kevin Love : 14, Gregg Popovich : 14, Stan Van Gundy : 14, Joel Embiid : 13, Blake Griffin : 11, Mikhail Prokhorov : 11, Hassan Whiteside : 11, Mark Cuban : 10, Brandon Jennings : 10, Joffrey Lauvergne : 10, Jabari Parker : 10, Ricky Rubio : 10, Flip Saunders : 10.
Draymond Green : 9, Steve Nash : 9, Quin Snyder : 9, Deron Williams : 9, LaMarcus Aldridge : 8, Tony Allen : 8, Boris Diaw : 8, Reggie Jackson : 8, Brandon Knight : 8, JR Smith : 8, Lou Admunson : 7, Mike Budenholzer : 7, Glen Davis : 7, Kenneth Faried : 7, Jeremy Lamb : 7, Paul Pierce : 7, Jacques Vaughn : 7, Brandan Wright : 7, Patrick Beverley : 6, Tamika Catchings : 6, Drake : 6, Jason Kidd : 6, David Lee : 6, Kevin McHale : 6, Kendrick Perkins : 6, Zach Randolph : 6, Josh Smith : 6, Ronny Turiaf : 6, Evan Turner : 6, Aaron Afflalo : 5, Giannis Antetokounmpo : 5, Steve Ballmer : 5, Kent Bazemore : 5, Kelly Olynyk : 5, Andrei Kirilenko : 5, Zach LaVine : 5, Jared Sullinger : 5.
Andrew Bogut : 4, Festus Ezeli : 4, Kevin Garnett : 4, Kevin Hart : 4, Spaghetti Lover : 4, Joakim Noah : 4, Tony Parker : 4, Larry Sanders : 4, Terry Stotts : 4, Monta Ellis : 3, Raymond Felton : 3, Brook Lopez : 3, Kyle Lowry : 3, Tom Thibodeau : 3, Matthew Dellavedova : 2, DeMar DeRozan : 2, Marc Gasol : 2, Dahntay Jones : 2, Steve Kerr : 2, Alex Len : 2, Nikola Mirotic : 2, Adam Silver : 2, Jason Smith : 2, Jesse Williams : 2, Alexis Ajinca : 1, Cole Aldrich : 1, PJ Hairston : 1, Nene Hilario : 1, Mason Plumlee : 1, Thomas Robinson : 1, Flip Saunders : 1, Alexei Shved : 1, Tristan Thompson : 1, Andrew Wiggins : 1, Mo Williams : 1, Monty Williams : 1.
Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk
