Lou Williams signe aux Lakers pour 3 ans : parce que deux arrières-croqueurs, c’est pas assez

Le 05 juil. 2015 à 22:55 par Bastien Fontanieu

On venait justement de faire le point sur cet été 2015 chez les Lakers, un début de mois de juillet bien moisi en comparaison avec les attentes des fans. Cela tombe bien, Mitch Kupchak nous a entendu : Lou Williams débarque en Californie.

Y’a pas à chier. Pour reconnaître les difficultés de son équipe et quel type de joueur recruter, le management des Lakers cartonne ces derniers temps. Non pas qu’on veuille tabasser la probable acquisition de Roy Hibbert qui, actually, est une bonne nouvelle, mais force est de constater que la recrue de ce dimanche soir crée une très belle vague californienne de WTF et de points d’interrogation. Sérieusement, pourquoi recruter Lou Williams ? D’un point de vue purement naïf, l’arrivée du joueur peut représenter une bonne nouvelle dans le sens où le vétéran est capable de scorer aisément, qu’il sort d’une superbe saison aux Raptors et qu’un peu d’expérience fera du bien dans ce vestiaire assez bordélique. Mais comment concevoir le fait d’avoir, sur un seul et même banc, Kobe Bryant, Nick Young et Lou Williams ? C’est comme si on allait avoir sous nos yeux la théorie inversée de l’évolution, avec trois attaquants capables de prendre 20 à 30 tirs sur n’importe quelle soirée, en défendant un soir sur trois et en traînant des pieds par moment.

Bien évidemment, on ne veut pas mélanger les torchons et les serviettes. Kobe reste Kobe, ses deux copains sont à un autre niveau de performances. Mais dans le style en tout cas, holy fuck. Difficile d’imaginer Jack Nicholson tenir debout en apprenant la nouvelle, même si le prix est assez sympathique : 3 ans et 21 millions de dollars, on est sur les bases d’un Rodney Stuckey. Simplement, comment ne pas penser immédiatement au pauvre D’Angelo Russell qui se retrouve désormais entouré de mangeurs de cuirs, du baketbovore quatre étoiles ayant besoin de la gonfle pour vivre ? Drafté par la franchise californienne et représentant l’avenir de celle-ci, la pépite d’Ohio State va devoir être patient s’il souhaite se faire un beau début de carrière en NBA. Surtout si, pour rappel, on met le tout dans les mains de Byron Scott… Trêve de blabla, on sort les chiffres : 15.5 points et près de 2 passes en 25 minutes de moyenne l’an passé, le tout à 40% au shoot, rien de mieux pour intégrer l’attaque des Lakers…

Allez, on va arrêter de taper sur les soldats californiens et leur donner un peu de bonheur. Si vous ne savez pas quoi faire l’année prochaine, foncez chez Lou : il paraît qu’il a plusieurs copines très charmantes.

Source : Yahoo Sports

Source image : Twitter 


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