Lavoy Allen rempile à Indiana : triste nouvelle pour Florent Pagny et l’équipe de The Voice

Le 03 juil. 2015 à 04:39 par Bastien Fontanieu

Mascotte officielle de l’émission grâce à son prénom divin, l’intérieur des Pacers a réussi à conclure un deal avec sa franchise pour les trois prochaines saisons : des écrans et 12 millions, c’est presque signé.

Bien évidemment, il faut attendre jusqu’au 9 juillet pour signer le moindre contrat en NBA, mais les poignées de mains et les clins d’oeil peuvent bien avoir lieu. Du coup, dans l’Indiana, on n’a pas trop traîné sur ce début de free-agency puisque la peinture a été sécurisée après avoir géré la ligne arrière. On avait déjà applaudi un peu plus tôt concernant la signature de Monta Ellis, notamment pour le faible coût que cette addition imposait à Larry Bird et sa bande, c’est pour bien moins cher qu’Allen sera conservé dans la région du nord des States. Vraiment pas sexy dans le jeu et probablement jamais All-Star dans sa carrière, Lavoy reste cependant le type de joueur que chaque équipe possède car ce dernier connait ses limites et il excelle dans deux aspects du jeu qui restent fondamentaux quand on souhaite gagner des matches en mai : prendre des rebonds, défendre au poste.

Typiquement le genre de joueur qui ne fera pas les couvertures de magazines pour ses explosions statistiques, mais sur qui n’importe quelle franchise pourra compter au quotidien afin de poser des gros écrans bien solides, boxer au rebond, pousser du meneur et prendre deux ou trois fautes offensives. Allen, c’est du matos formé à Temple, seulement âgé de 26 ans mais avec une très bonne connaissance du jeu. Prenez Kurt Thomas, rajoutez-lui deux jambes, enlevez-lui quinze ans, et vous obtenez plus ou moins la même affaire. Sachant que les Pacers souhaitent plus ou moins couper les ponts avec Roy Hibbert, que David West est sur le départ et qu’on souhaite jouer plus petit dans le coin, Lavoy pourrait obtenir davantage de temps de jeu et devra du coup apprendre au jeune Myles Turner quelques fondamentaux nécessaires pour réussir dans cette Ligue. Après tout, qui aurait misé sur un joueur pareil pour obtenir une extension de contrat ? Larry Bird sait ce qu’il fait, et Allen offrira toujours du bon matos sur 15 minutes de temps de jeu.

Aux côtés de Mahinmi, le natif de Pennsylvanie devra bosser encore plus dur pour jouer davantage sur les parquets plutôt que sur le banc. Quoi qu’il en soit, on valide le garçon : pas la prochaine cover de NBA 2K, mais du bon soldat.

Source : Indystar

Source image : NBA.com


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