“Dans le vestiaire, je suis quelqu’un de bien” : Lance Stephenson, homme de lumière !
Le 19 juin 2015 à 19:59 par Bastien Fontanieu
Transféré cette semaine à Los Angeles après une année dégueulasse chez les Hornets, le natif de Brooklyn fait déjà tout pour s’intégrer dans le vestiaire des Clippers : ses déclarations feront partie de son futur stand-up, qui démarrera en octobre.
On connait un paquet de joueurs qui possèdent des étiquettes absolument indécollables de leur maillot. Glen Davis et la cantine, James Harden et les rasoirs, DeMarcus Cousins et les fautes techniques ou LeBron James et les coiffeurs : chacun possède sa petite spécialité et il est très difficile de pouvoir s’en détacher. Du coup, quand on mentionne Lance Stephenson, n’importe quel fan ayant suivi un minimum la carrière du bonhomme saura que son comportement a irrité et irrite encore pas mal de monde. Vainqueur du Smackdown improvisé avec Evan Tuner lors d’un entraînement des Pacers l’an passé, vu et félicité dans un strip-club juste après avoir signé son dernier contrat chez les Hornets, le garçon a étalé du bon ciment autour de son CV, au point de devoir se justifier hier concernant la future attitude qu’il présentera chez les Clippers. Alors, Lance, c’est du blabla toutes ces rumeurs d’embrouilles passées, ou c’est du vrai matos ?
Je vais travailler très dur cette saison afin d’étouffer ces rumeurs. Dans le vestiaire, je suis quelqu’un de bien, vous pouvez demander à tous les joueurs et entraîneurs avec qui j’ai joué. Quand je suis sur le terrain, je dégage cette énergie et on pense que je crie constamment sur quelqu’un. Mais quand je parle à mes coéquipiers, ça les motive et leur donne envie de bosser encore plus dur. Je veux enlever cette mauvaise étiquette donc je vais bosser là-dessus car je suis quelqu’un de bien dans le vestiaire.”
En effet, nous n’avons aucun doute sur le fait que Michael Jordan, Larry Bird, Evan Turner, Roy Hibbert, Steve Clifford, Frank Vogel, Pat Ewing et compagnie applaudiront à deux mains quand on leur mentionnera l’exemplarité du fanfaron, lui qui a clairement créé le déclic à Charlotte et assuré un environnement calme dans l’Indiana. Quoi qu’il en soit, les bases sont positives pour ces Clippers qui devront aborder la saison avec sérieux et un vrai sentiment de revanche, eux qui était à quelques minutes d’une qualification en Finale de Conférence. Attendus au tournant car une nouvelle fois absents des joutes du mois d’avril, Chris Paul et ses potes devront offrir un environnement carré pour que Stephenson retrouve son vrai niveau, celui qui lui avait presque permis de devenir All-Star chez les Pacers. Est-ce possible, techniquement parlant ? Avec un entraîneur comme Doc Rivers qui s’est déjà coltiné un paquet de phénomènes comportementaux, oui. Mais dans une ville comme Los Angeles où les tentations sont aussi nombreuses que les personnes présentes dans la tête de Lance, à voir.
L’été, c’est chouette car il fait beau et tout le monde est de bonne humeur. Attendons la première série de matches perdus ou avec un temps de jeu réduit, et on verra si le banc des Clippers restera aussi calme avec Stephenson à bord.
Source image : indianapolismonthly