Le workout d’Emmanuel Mudiay : de la dynamite dans les mollets, qu’en est-il du poignet ?
Le 13 juin 2015 à 12:11 par Bastien Fontanieu
La comparaison avec John Wall semble tout à fait pertinente ! Le jeune meneur né à Kinshasa a tout ce qu’il faut physiquement pour assurer en NBA, mais il va falloir bosser ce tir extérieur prometteur s’il souhaite être pris sérieusement par les défenses adverses.
C’est une des belles énigmes de cette cuvée 2015 qui se présentera à la Draft du 25 juin. Le bonhomme devait jouer à SMU pour Larry Brown mais il a finalement changé de continent pour progresser en Chine, une décision qui a fait beaucoup de bruit bien qu’elle ne devrait pas l’empêcher de séduire un paquet de franchises. Déjà très bien développé musculairement en présentant ce corps rêvé du meneur des années 2010, sorte de mélange entre un tank taille Marcus Smart et la rapidité d’un Kyrie Irving, le petit Emmanuel aura de nombreux snipers sur lui et aura peu droit à l’erreur avant d’être catalogué comme nouveau meneur qui n’a pas fait le bon choix en refusant la NCAA. Cependant, l’équipe qui le sélectionnera dans 10 jours pourra repartir avec le sourire, car dans l’approche de son boulot comme des capacités qu’il présente déjà : les feux sont verts. Près de 18 points, 6 rebonds et 6 passes à Guangdong, on ne sait pas encore comment ça se traduit en NBA mais le talent est bien là.
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