Nazr Mohammed veut continuer à jouer : les bancs NBA sont plus confortables que son canapé
Le 28 mai 2015 à 14:18 par David Carroz
Parmi les 10 joueurs les plus âgés en activité cette saison, Nazr Mohammed était pépère à la septième place et on l’imaginait bien prendre sa retraite tranquillement. Mais voilà, le pivot n’est pas rassasié et a prévu de jouer une saison supplémentaire.
Pourtant, son rôle est de moins en moins important. Cette année, il n’a pris part qu’à 23 rencontres avec les Bulls pour 5,6 minutes en moyenne, en proposant 1,2 point et 1,7 rebond (ses plus faibles statistiques depuis sa saison rookie), le tout sans barfight avec LeBron James. Preuve que le Chicagoan de naissance n’est plus que l’ombre du pivot titulaire des Spurs champion NBA en 2005. Car oui, Pau Gasol n’était pas le seul membre de l’effectif des Taureaux à connaître le chemin du titre cette saison. Pas suffisant pour que la franchise de l’Illinois aille au bout… C’est peut-être ce goût d’inachevé qui le pousse à revenir comme l’a annoncé K.C. Johnson.
Petit point mais Nazr Mohammed a dit qu’il prévoyait de jouer une 18ème saison NBA et il est confiant de signer quelque part.
Agent libre cet été après trois saisons passées à cirer le banc des Bulls, pas sûr que sa route passe encore par Chicago qui est fourni à l’intérieur (Pau Gasol, Joakim Noah, Taj Gibson et Nikola Mirotic). La franchise de Windy City pourrait préférer développer un jeune joueur à sa place (Cameron Bairstow), surtout si « Thibs » n’est plus dans les parages pour utiliser les prospects uniquement pour tourner les serviettes et porter les donuts aux cadres. Nazr Mohammed n’en reste pas moins une bonne solution en tant que troisième pivot dans une rotation où son expérience et son professionnalisme seront appréciés.
Après avoir connu huit franchises (Sixers, Hawks, Knicks, Spurs, Pistons, Bobcats, Thunder et donc Bulls), le pivot pourrait donc poursuivre son tour des Etats-Unis. Nul doute qu’une équipe pourrait miser sur lui avec un contrat minimum. Le tout pour un temps de jeu et un apport statistiques eux aussi au plus bas. On ne peut pas tout avoir.
Source : ProBasketballTalk
Source image : Chris Sweda / Chicago Tribune