Thug life : à l’époque, Kyrie Irving et Matthew Dellavedova auraient pu se mettre sur la gueule
Le 21 mai 2015 à 10:40 par Giovanni Marriette
Depuis quelques jours et son coup de chaud lors du Game 6 face aux Bulls, Matthew Dellavedova est devenu une personnalité qui compte, quelque part entre Barack Obama et un festivalier du Larzac. On en apprend donc chaque jour un peu plus sur celui qui porte désormais une partie des espoirs de Cleveland sur ses épaules de surfeur océanien…
La saison des Cavs aura été longue. Difficile en effet de créer en trois claquements de seufs une alchimie et un collectif dignes de ce nom quand tant de changements sont opérés dans un roster. Car si les arrivées de LeBron James et Kevin Love auront évidemment changé la franchise de fond en comble, celles d’Iman Shumpert, J.R. Smith et Timofey Mozgov auront encore retardé le processus, malgré une hausse évidente de la compétitivité de l’équipe.
Parmi tous ces nouveaux arrivants, des Cavaliers plus ancrés ont continué de progresser au gré des changements de cap. C’est le cas par exemple de Tristan Thompson , Kyrie Irving ou Matthew Dellavedova. Pour les deux derniers, de l’eau a coulé sous les ponts depuis leur première rencontre et on a d’ailleurs appris cette semaine que tout n’a pas toujours été rose dans leur relation. Et si vous pensiez que “Dellave” était le gendre idéal, ravalez toutes vos certitudes. Car en plus d’être un futur MVP, Matthew est un thug :
Tristan Thompson, se rappelant l’époque où, lors du training camp de 2013, il était parfois obligé de séparer les deux sauvageons :
Bien sûr qu’entre Kyrie et Matthew ça chauffait. C’était tous les jours la même chose ! C’est arrivé souvent qu’ils soient à deux doigts de se taper dessus.
Kyrie Irving, mélancolique de l’époque où il était meilleur que Matthew :
J’ai joué avec lui durant cet été-là et il faisait partie de l’équipe de Summer League. Pour ma part j’avais déjà trois saisons NBA derrière moi et je me suis juste demandé “mais bon sang qui est ce gamin ?” J’avais entendu son nom par rapport à St. Mary’s mais je ne savais pas du tout ce qu’il valait. Et là, je découvre ce mec qui s’amuse à faire systématiquement des fautes pour couper le jeu rapide… Je me suis dit que je le verrais sûrement au training camp et c’est ce qui s’est passé. A chaque fois que l’on se retrouvait face à face lors des oppositions, on était à deux doigts de se mettre sur la gueule…
Des souvenirs qui expliquent donc en partie l’agressivité de Kyrie en attaque et qui confirment que son back-up australien est un sacré casse-c******* sur un terrain, et cela même avec ses propres coéquipiers… Et on peut dire tout ce que l’on veut, voilà une qualité plus que bienvenue à ce stade de la saison, quand un mec qui dérape sous la pression trop étouffante de son défenseur peut vite foutre en l’air un match…
Voilà le genre de petite histoire qui fait le sel de notre NBA chérie. On vous donne à présent rendez-vous très vite pour savoir comment Kendrick Perkins est devenu si lent et comment J.R. Smith est devenu addict au whisky les soirs de match. Des bisous.
source texte : nbcsports.com
source image : montage TrashTalk