Gérontologie : James Harden encense les papys Pablo Prigioni et Jason Terry

Le 03 mai 2015 à 16:27 par David Carroz

Avec la blessure de Pat Beverley, on annonçait de grosses difficultés aux Rockets sur le poste de meneur. Mais lors du premier tour des Playoffs, les vieux Jason Terry et Pablo Prigioni ont assuré. De quoi recevoir les louanges du franchise player James Harden, heureux d’avoir autant d’expérience à ses côtés.

Il faut dire que les ancêtres du roster de Houston ont apporté du leadership et de l’expérience à cette équipe texane qui en manquait par le passé. James Harden n’est pas un vieux briscard dans la Ligue et Dwight Howard est plus un clown qu’un meneur dans un vestiaire. Ainsi, la présence de Terry et Prigioni est bénéfique pour mettre de l’ordre dans l’équipe comme le souligne le barbu le plus connu de la NBA.

Les papys ont fait du bon boulot toute l’année. Depuis que nous avons Pablo et Jet ici ils ont été dans la salle de soins. Ils ont fait un super boulot de manière sérieuse et juste en faisant tout ce qu’il faut, les schémas défensifs, mettre les tirs de loin, être des leaders vocaux, être prêts chaque nuit et cela nous a porté à chaque fois. – James Harden.

Sur le premier tour, le “Jet” a tourné à 7,8 points à 46,7% dont 47,1% du parking. Comme il n’a pas besoin d’avoir la balle dans la main pour être efficace, il complète parfaitement “The Beard” dans le backcourt. Alors qu’il était venu jouer les doublures, c’est aujourd’hui en tant que titulaire qu’il s’épanouit chez les Rockets. Avec ses 98 rencontres de Playoffs jouées, il a l’habitude des matches importants, surtout après deux voyages jusqu’en finale NBA et un titre.

Les stats de Pablo prigioni sont moins impressionnantes puisqu’il n’apporte que 3,4 points en 21,4 minutes. Il n’a également pas le même vécu que Jason Terry en post-season, puisqu’il a longtemps évolué hors des États-Unis. Mais son calme et sa capacité à organiser le jeu sur pick’n’roll sont aujourd’hui des facteurs majeurs de la réussite des Rockets. Arrivé au moment de la deadline, son recrutement est un succès. Pas étonnant avec un joueur aussi professionnel dans son comportement.

En outre, ce statut de “papys” ne dérange pas les deux vétérans qui comprennent très bien la situation.

Je pense que c’est du respect. C’est une chose d’être le plus vieux dans le vestiaire, et je l’assume. Ces gars sont mes petits enfants, beaucoup sont jeunes. Pour nous être les vétérans de l’équipe nous donne un effet calmant. Les jeunes sont plein d’énergie, ils sont dynamiques, mais nous les vétérans nous sommes toujours sur la même ligne directrice, victoire ou défaite, et cela se répercute d’une certaine façon. – Jason Terry.

Les grabataires des Rockets ont bien saisi leur rôle et l’appliquent à merveille sur ces débuts de Playoffs. Pas besoin d’en rajouter sur le parquet, ils sont ceux qui catalysent la fougue des homme de Kevin McHale. Avec brio.

Source texte : ESPN.com

Source image : houseofhouston.com


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