Lou Williams est élu 6ème homme de l’année : gueulante à Boston, mais médaille méritée !
Le 20 avr. 2015 à 18:56 par Bastien Fontanieu
Et un premier joueur récompensé pour sa belle saison, un ! Décisif à de nombreuses reprises pour les Raptors cette année, Lou Williams repart officiellement avec le titre de meilleur 6ème homme : à son rythme, comme d’habitude.
Suffit-il d’être multi-tatoué pour s’emparer de ce trophée ? On peut se poser la question, quand on voit l’arrière prendre la couronne de la tête de Jamal Crawford, lui qui avait mis un stop à J.R. Smith l’année d’avant. Comme nous nous le présentions ici il y a quelques jours, le plus beau représentant de la polygamie a dominé la course d’octobre à avril, grâce à des performances impressionnantes en sortie de banc. Pas moins de 15 rencontres terminées au-delà des 20 unités, une hype agréable du côté de Toronto avec ce public qui crie Louuuuuuuuu depuis cet hiver, seul Isaiah Thomas pouvait lui barrer la route mais ce fût trop court pour le lutin vert. Transféré à Boston en cours de saison, le pyromane termine tout de même deuxième du classement et sera très attendu pour la prochaine campagne, lui qui a notamment montré la taille de sa brouette hier soir à Cleveland.
Avec 502 points au total sur les votes, Williams a tranquillement conquis les médias devant Isaiah (324 points), Jamal Crawford (131 points), Andre Iguodala (100 points), Tristan Thompson (33 points) et Nikola Mirotic (24 points). Il faut dire qu’avec 15 points et 2 passes de moyenne en 25 minutes par soirée, le bonhomme avait fait le boulot nécessaire. Pas de Rudy Gobert au classement alors que certains pensaient le voir être mentionné grâce à son fort nombre de matches commencés sur le banc, mais le frenchie a terminé la saison en trombe dans le cinq du Jazz et sera du coup concentré sur le titre de Défenseur de l’Année la saison prochaine. Pour rester chez les hommes du banc, on remarquera que cela fait une éternité qu’on n’a pas vu d’intérieur être couronné, Lamar Odom servant d’exception même s’il jouait davantage ailier chez les Lakers de Bynum et compagnie.
Enfin une consécration à Toronto, première depuis le titre de Rookie de l’Année remporté par un certain… Vince Carter, en 1999 !
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