Paul Pierce refroidit les Raptors sur le parquet après les avoir chauffés en dehors
Le 19 avr. 2015 à 11:44 par David Carroz
Avant d’entamer la série, Paul Pierce avait lancé les hostilités en rabaissant le niveau des Raptors et l’impact des confrontations entre Toronto et Washington lors de la saison régulière. Piqués au vif, les fans canadiens ont décidé d’accueillir “The Truth” avec beaucoup d’amour et de sifflets. Pas de quoi déranger l’ami Paulo, bien au contraire.
Bradley Beal et John Wall ayant laissé leur shoot dans la capitale fédérale, c’est le vétéran qui a pris les choses en main face à l’hostilité de la foule qui garde toujours en mémoire son contre sur Kyle Lowry lors du Game 7 de la série Raptors-Nets de l’an dernier. Une situation que Paul Pierce semble apprécier.
Pierce: “I don’t mind playing the role of underdog or villain or whatever you guys want to call it.” Adds: “It’s not that I’m a bad guy.”
— James Herbert (@outsidethenba) 18 Avril 2015
Pierce : “Je m’en fous de jouer le rôle de l’outsider ou du méchant ou peu importe le nom que vous voulez me donner.” Il ajoute “Ce n’est pas que je suis un mauvais garçon.”
Pierce: “I’m out here just trying to help my team win, trying to give us a mental edge.”
— James Herbert (@outsidethenba) 18 Avril 2015
Pierce : “Je viens ici juste pour essayer d’aider mon équipe à gagner, essayer de nous donner un avantage mental.”
Après avoir été quelque peu en difficulté lors du premier quart-temps, de quoi ravir le Air Canada Center qui intensifiait ses sifflets à chaque tir manqué par le numéro 34, Paul Pierce s’est réveillé. À trop chercher le MVP des Finales 2008, ils ont fini par le trouver lui qui score 10 points lors de la période suivante. Surtout, il a rentré un 3 points décisif – son quatrième du match – pour ouvrir la prolongation. Toronto ne reviendra plus. Ses 20 points à 7/10, 4 rebonds, 1 interception et 1 contre font de lui l’homme de la rencontre. Comme tellement souvent dans sa carrière, mais à un poste moins habituel pour lui. En effet, Randy Wittman l’a principalement utilisé en tant qu’ailier-fort pour pouvoir déstabiliser les Raptors. Une grande réussite, puisque le joueur de 37 ans a paru aussi vert que durant ses années Celtics.
La série ne fait que commencer et Washington a repris l’avantage du terrain grâce à “The Truth”, qui ne va probablement pas stopper son trashtalking en si bon chemin. Les rendez-vous chauds, il connait et il aime ça. Son expérience a apporté de la sérénité aux Wizards, cristallisant la rancoeur de la foule tout en s’en servant comme moteur. Les fans des Raptors sont prévenus : Paul Pierce n’est pas le joueur à provoquer.
Source image : Bleacher Report
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