Interview TrashTalk avec Rémi Reverchon : «Personne n’a autant de charisme que Gordon Hayward» !

Le 03 avr. 2015 à 14:40 par Bastien Fontanieu

TrashTalk

Grâce au point presse mis en place par beIN Sports ce mercredi 1er avril, marquant le dernier virage à quelques jours du début des Playoffs, TrashTalk a pu se faufiler dans les coulisses de la chaîne et poser quelques questions bien précises aux invités du jour…

De Los Angeles au Colorado en passant par Cleveland ou Detroit, Rémi Reverchon enchaîne les reportages et ramène dès que possible du matos original en provenance des Etats-Unis. On a donc pris quelques minutes pour se poser autour de l’Oncle Sam, à droite de Kobe et à gauche de… Nikola Pekovic.

TrashTalk : Salut Rémi ! Déjà merci de nous répondre aujourd’hui, j’ai plusieurs questions mais je voulais commencer par ton parcours : tu as fait une partie de tes études dans le Colorado c’est bien ça ?

Rémi Reverchon : Alors j’ai fait une année d’études dans le Colorado ouais, en fait j’ai fait l’école de journalisme de Tours et j’avais réussi à me lancer dans un programme d’échange qui permettait aux étudiants français de partir étudier un an aux Etats-Unis. Moi j’ai été pris dans une fac du Colorado.

TT : Du coup, quitte à refaire le monde… On sait que t’adores Kobe, est-ce que t’aurais préféré faire UCLA et jouer avec lui aux Lakers ou rester dans le Colorado pour jouer chez les Nuggets ?

RR : Alors, j’ai deux casquettes parce que j’ai fait cette année d’études dans le Colorado mais j’ai aussi vécu et bossé trois ans à Los Angeles… Y’a pas une seconde d’hésitation, UCLA tous les jours ! Parce que c’est Los Angeles, il fait beau, il fait chaud, la fac est incroyable, elle est magnifique, des bâtiments pleins d’histoire,… Après j’ai vraiment passé une super année dans le Colorado, j’ai découvert les Etats-Unis comme ça, une année dans le fin-fond car c’était même pas à Denver ! J’étais à Greeley, un endroit perdu où les gens n’avaient jamais vu un étranger et encore moins un Français de leur vie tu vois. J’y ai passé une année géniale, c’est un superbe Etat, pour les amoureux de la nature c’est magnifique, mais alors UCLA… Tu vois j’ai bientôt 30 ans, demain on me propose de redevenir étudiant et d’aller à UCLA, je signe tous les jours !

TT : Je vois très bien ! Maintenant, tu vas devoir me convaincre concernant le MVP de la saison. Tu auras 20 secondes quand je dirais TOP. Tu es prêt..? TOP.

RR : Le MVP de la saison bah c’est forcément Gordon Hayward, parce que c’est le meilleur joueur de toute la Ligue (rires), le plus athlétique, le plus talentueux, qui fait avec un groupe compliqué en dehors de Rudy Gobert, et qui pourtant emmène son équipe au bord des Playoffs. Personne n’a autant de charisme que lui, tout le monde devrait s’en rendre compte !

TT : Le tout en 19 secondes, c’est magique. Tiens, question basket : il parait que tu joues à l’ancienne, façon ‘intérieur d’Europe de l’Est’ ? Si tu devais te comparer à un joueur actuel, ce serait qui ? Pekovic ? Antic ?

RR : (rires) Ah ouais t’as fouillé pour avoir ces infos ! Aujourd’hui en NBA ? Pero Antic il a un vrai shoot extérieur que je n’ai malheureusement pas, Pekovic justement ça tombe bien que t’en parles, j’aime beaucoup et j’ai fait un reportage sur lui l’année dernière pour beIN Sports. Je l’ai retrouvé à Miami car Minnesota était de passage et on a fait un entretien, c’était une des meilleures interviews de ma vie. J’ai adoré Pekovic ! Intelligent, calme, posé, réfléchi, parle super bien anglais…

TT : Il t’a broyé la main en te disant bonjour ?

RR : Même pas ! Il est à des années lumières de l’image d’ours qu’il renvoie, et alors anecdote de fou… On discute avec lui, je lui demande ce qu’il aime et ce qu’il fait en dehors de la NBA, il me dit que sa passion… c’est la pêche sur glace. Le ice-fishing ! Je lui dit ‘de quoi tu me parles’ et il me répond ‘si si je t’assure dans le Minnesota j’y vais avec des potes, j’ai même emmené Ronny Turiaf une fois quand il était encore là. On va sur les lacs gelés, on fait un trou, on met une tente autour et on pêche’. Tu vas sur YouTube, tu tapes ça et t’as des reportages de télés locales sur ce type énorme avec sa petite canne à pêche, c’est juste génial.

TT : (rires) Nan mais ça c’est énorme ! J’enchaîne sur la question que j’ai posée à tout le monde : si t’es à la table de poker avec 5000$ et que tu dois mettre tapis sur une franchise pour qu’elle remporte le titre, laquelle tu choisis ?

RR : Tapis là… 5000 balles… C’est très très dur de mettre 5000 balles comme ça sur un truc aussi indécis. En tant que bon joueur de poker, je ne mettrais pas tapis, mais si tu m’obliges à tout mettre sur quelqu’un… je vais peut-être en surprendre plus d’un mais je vais choisir les Spurs. Je crois à leur comeback là en fin de saison.

TT : Donc le back-to-back, t’es confiant ?

RR : Il y a encore trois semaines, j’aurais jamais cru à ce que je suis en train de dire, mais là je crois à leur grosse remontée. Ils finissent fort la saison et je suis persuadé que ça va aller crescendo.

TT : Pour la route, une photo de ta célébration façon James Harden lorsqu’il rentre un gros panier, qu’est ce que tu nous fais comme pose ?

RR : Je ne fais pas trop de pose ! Je suis plutôt dans le trashtalking silencieux. Genre à l’extérieur si je rentre un gros tir ou que je mets mes lancers, je préfère regarder le public tu vois. Je tape un bon regard histoire de marquer le coup. Sinon je retourne en défense tranquillement !

Rémi qui s’occupera notamment des Finales NBA avec Xavier Vaution et Jacques Monclar, en plus des premiers tours de Playoffs à suivre tous les soirs. Pas demain que Kobe remportera une bague, malheureusement pour lui !

Source image : TrashTalk


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