Trashtalker ultime : Michael Jordan aurait même pu brancher Bugs Bunny lors du tournage de Space Jam

Le 27 mars 2015 à 11:43 par David Carroz

Compétiteur hors pair, Michael Jordan n’a jamais eu la langue dans sa poche lorsqu’il s’agissait de clasher ses adversaires. Si une telle attitude est connue et reconnue sur les parquets NBA, on a la preuve aujourd’hui – pour ceux qui en doutaient – qu’elle ne s’arrêtait pas là.

C’est Keith Gibbs – aussi connu comme le mec qui a joué dans tous les films de basket dans les années 90 – qui raconte quelques anecdotes du tournage de Space Jam. À cette période, Jordan organisait de nombreux pick-up games auxquels de nombreuses stars venaient participer. L’occasion pour lui de faire un peu de trash-talking comme à son habitude.

Grantland : Est-ce que Jordan vous chambrait ?

Keith Gibbs : Oh oui, sans arrêt.

Il se foutait de qui vous étiez. Quand je tournais Space Jam, nous avons joué pendant trois jours. Je pensais que c’était fini. Moi je devais quitter la ville. J’ai eu un coup de fil, ils m’ont demandé pourquoi je n’étais pas là. Je me suis dit “Oh, ils jouent encore ?” Je ne le savais pas.

Je suis revenu et il y avait Reggie Miller, Charles Barkley, Alonzo Mourning, Charles Oakley. Puis Grant Hill s’est pointé. Jerry Stackhouse s’est pointé. Tout à coup c’est devenu un pick-up game de All-Stars NBA. Chaque soir. J’ai fait ça pendant environ un mois et demi, deux mois. Puis il y a les gamins d’UCLA qui sont venus, ils venaient juste de remporter le titre national – Ed O’Bannon et ses coéquipiers. Juste phénoménal. Les meilleurs pickup games auxquels j’ai participé. C’était irréel.

Oui, donc Jordan… Je devais défendre sur Reggie Miller et Michael Jordan dans deux matches consécutifs. C’était horrible. J’étais ami avec Chris Mills et Tracy Murray – nous étions allés à quelques camps ensemble. Sur une action, je change sur un écran et je me suis retrouvé sur Jordan  parce que Chris me lance “Keith, tu le prends”. Il a rentré un shoot de 11 mètres sur ma tête. C’était absurde : avec une jambe en avant, la langue sortie, tout le bordel… Il a marqué un jumper de 11 mètres et il m’a lancé “dégage de ce putain de terrain.”

Bien entendu, Keith Gibbs n’avait rien d’un adversaire coriace. Sans ses apparitions dans neuf films liés au basket entre 1994 et 1998, il aurait probablement disparu des radars de la balle orange. Non drafté après l’université, il avait pris part à la Summer League de 1992 avant de chercher – sans grand succès – les contrats un peu partout autour du globe. Pas de quoi être pris en pitié par un Michael Jordan à la langue bien pendue.

À se demander si “His Airness” est capable de se retenir et de laisser de côté le trash-talking, peu importe qui se trouve à ses côtés ou l’endroit. Les Looney Toons ont dû prendre cher.

Source : Grantland

Source image : www.dailymail.co.uk


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