Pat Riley finirait “dans un asile” s’il devait faire du tanking son quotidien. Sam Hinkie, lui, le vit très bien !
Le 21 mars 2015 à 13:54 par Nicolas
L’illustre figure du Miami Heat a lancé une petite pique cette semaine à son collègue de Philly. Pat Riley a donné son point de vue quant à la manière de reconstruire une équipe. Oh surprise, ce n’est pas celle de Sam Hinkie !
À l’image de leurs équipes ces dernières saisons, les techniques de gestion de Pat Riley et Sam Hinkie sont à l’opposé l’une de l’autre. Leurs motivations aussi. D’un côté, le Heat : formation expérimentée, bâtie sur l’ancien trio de South Beach et qui cherche rapidement à retrouver le haut du tableau. De l’autre, les Sixers : effectif très jeune, prometteur mais sans-cesse renouvelé et démuni d’une once de fil rouge.
Les façons de reconstruire, notamment, sont le point essentiel des divergences entre les deux dirigeants. Habitué au succès et à la gloire, le vieux “Pat” ne supporterait pas d’enchaîner les saisons au fin fond de la conférence ! Selon des propos de Riley recueillis par Ethan Skolnick de Bleacher Report :
“Pour moi, on ne peut pas tout reconstruire avec la Draft, parce que les équipes prédestinées à la loterie ont une vie misérable. Cette saison est misérable. Et si vous répétez ce scénario trois ou quatre années d’affilée, je finis dans un asile de fou. Et les fans aussi. Alors qui peut bien vouloir faire ça ?”
Sam Hinkie veut bien le faire. C’est d’ailleurs la tâche (dans les deux sens du terme) qu’il a mise à l’œuvre ces dernières années à Philadelphie. Les Sixers enchaînent les saisons sans aucune véritable direction et aucune expérience suffisante pour encadrer une multitudes de jeunes joueurs. Résultat : l’équipe est toujours prometteuse mais ne grimpe pas. Les fans entrent en dépression les uns après les autres mais le chantier va bien perdurer.
Pat Riley a montré cet été et en février qu’il n’avait pas la même mentalité que son “homologue” de la Conférence Est. En faisant rappliquer Luol Deng puis Goran Dragic pour reformer l’équipe, on voit bien que le vieux loup de la NBA préfère les transferts à la loterie !
Source : ProBasketBallTalk
Sources : montage Jim Bryant, AP / Jesse D. Garrabrant, Getty Images