7ème victoire de suite pour les Pacers : effet du calendrier ou grosse remontée fantastique ?
Le 13 mars 2015 à 08:22 par Bastien Fontanieu
En écartant les Bucks dans la douleur hier soir (109-103 après prolongation), les hommes de Frank Vogel ont validé une septième victoire consécutive : de quoi sérieusement parler Playoffs ou simplement chuchoter les plans dépassant le 17 avril ?
Objectivement, difficile de ne pas s’incliner devant l’exploit réussi par les joueurs d’Indiana, eux qui proposent le meilleur bilan de toute la NBA depuis la pause du All-Star Game à New York. Avec 9 victoires pour seulement 1 défaite, David West et ses potes ont replacé leur paquebot dans le Top 8 de la Conférence Est, mettant ainsi la pression sur le quatuor composé par Brooklyn, Boston, Charlotte et Miami dans ce dernier virage de la saison régulière. Du coup, la tentation serait de faire des Pacers un lock évident pour participer aux joutes printanières, eux qui auront la possibilité de retrouver Paul George dans un premier temps et voir comment la star se sent quelques jours avant le début des affaires sérieuses. Seulement, il convient d’analyser le calendrier joué et à jouer par les soldats du Nord pour comprendre que la météo actuellement clémente n’est peut-être pas faite pour durer encore très longtemps…
En effet, si on regarde ces 9 derniers matches remportés par Indiana, le niveau des adversaires n’était pas des plus brillants. On vous parle ici des Knicks à deux reprises, des Sixers également deux fois ou d’Orlando pour ne citer qu’eux : loin de nous l’envie d’insulter ces franchises, simplement on a du mal à valider une série de victoires si elle a lieu face au bottom de la NBA cette saison. Ajoutez à cela les Warriors orphelins de Stephen Curry, Cleveland sans LeBron ni Kyrie et Chicago en back-to-back, vous obtenez du coup un petit concours de circonstances assez amusant. Avant toute chose, rappelons que le but ici n’est pas d’enlever tout mérite aux soldats de Frank Vogel. Les efforts défensifs et l’explosion de Rodney Stuckey sont des premiers éléments à applaudir en cette fin de semaine ensoleillée. Il faut simplement faire preuve de la plus large vision possible si on souhaite aborder la bataille de la Conférence Est avec les informations les plus primordiales. Et par conséquent, quand on voit la suite des affaires pour les Pacers, on a plutôt envie de sortir le parapluie que les Aviator…
30 victoires pour 34 défaites ce vendredi, un dernier succès acquis difficilement face à des Bucks qui -tiens tiens- jouaient en back-to-back, que dit la suite ? Plus que 18 rencontres au programme, autant à l’extérieur qu’à domicile, mais une brochette qui sera déterminante à partir du 16 mars. En effet, une fois les Celtics joués à la maison ce samedi, George Hill et sa bande affronteront 7 équipes qualifiées en Playoffs sur leurs 9 prochains adversaires, les deux vilains petits canards étant Brooklyn et… Brooklyn. Cependant, le point le plus embêtant se situe dans la toute fin de saison, les trois derniers affrontements possédant un indice de qualité 4 étoiles : Thunder, Wizards et Grizzlies, voilà le type de trio qu’il faudra aborder avec le plus de sérieux possible afin d’éviter trois défaites qui pourraient être fatales au buzzer. Nul ne doute que ces franchises joueront jusqu’au bout de leur campagne au lieu de reposer leur star, ce sera donc à Vogel et George de faire marcher leur magie pour permettre aux Pacers de retourner à nouveau en Playoffs. De possibles retrouvailles avec les Hawks étant à portée de main, on compte sur les déménageurs de l’Indiana pour confirmer leur belle série en cours jusqu’à la fin du mois.
Finies les bêtises, le plat principal arrive enfin ! La série actuelle des employés de Larry Bird est belle, mais elle devra être confirmée face à des adversaires plus sérieux et qui ne viendront pas les mains dans les poches. Alors, Playoffs ou pas Playoffs dans un mois ?
Source image : WCFCourier.com