Doc Rivers relance de 10 face à Draymond Green mais subit un bad beat : prends pas trop la haine, Glenn
Le 11 mars 2015 à 15:35 par Ludovic
On vous parlait il y a quelques jours de la passe d’armes de Draymond Green. Bousculé sciemment dans son interview d’après-match par un Danthay Jones qui joue autant de minutes que Glen Davis ne mange de légumes verts, l’ancien Spartan du Michigan avait su ouvrir la boîte à TrashTalk, tout en retenue et avec classe, pour remettre à sa place le remplaçant des Clippers.
Sauf qu’à Los Angeles, le coach est un peu trop protecteur. Quand il ne déclare pas que DeAndre Jordan est le meilleur défenseur de tous les temps (on exagère… à peine) et que Chris Paul est le meilleur point guard de la galaxie, Doc Rivers trouve le temps de défendre les joueurs moins exposés. Enfin, disons plutôt qu’il aime chercher des noises aux membres de la franchise favorite pour remporter la conférence. Oui, dit comme ça, ça fait quand même plus crédible.
Du coup, le coach des Clippers a donné son avis au Los Angeles Times sur ce fameux bump, et tout ce qui a suivi :
“Honnêtement, je viens juste de le voir il y a une heure et wow, c’était vraiment une poussette violente. Je crois que pour ce mec costaud à Golden State, c’était vraiment trop violent pour lui. Clairement, vu comment il a réagi. Mon Dieu ! Je croyais qu’il était dur. Enfin bon, ce n’est que mon avis là-dessus.” Doc Rivers
Vous noterez que pas une seule seconde, Doc Rivers n’appelle Draymond Green par son nom. Sans doute pour le rabaisser un petit peu, lui qui est régulièrement abonné à notre trophée TrashTalk de la semaine. On croyait la partie terminée, le papa d’Austin ayant attendu que l’affaire se soit tassée pour sortir ses meilleures cartouches. C’était sans compter sur l’ultime punchline de l’intérieur des Warriors :
“Cool Story, Glenn.” Draymond Green
Les journalistes chercheront à le relancer sans succès, le joueur répondant à toutes les questions sur ce beef en expliquant que passer le cap des 50 victoires était le véritable objectif de la semaine. Une manière comme une autre de dire que finalement, ce trashtalking de Doc Rivers n’aura pas eu l’effet escompté. En l’appelant par son vrai prénom, Draymond Green semble avoir dissipé le peu de respect qu’il lui restait pour le coach des Clippers. Comme quoi les interviews d’après-match sont un peu semblables au poker : on a beau avoir une superbe main et choisir le meilleur moment pour la poser, on n’est pas toujours gagnant. Doc Rivers l’a appris à ses dépens.
Plutôt que persister comme il semble le faire et passer son temps à jouer les VRP, peut-être devrait-il se concentrer sur le jeu de son équipe pour gagner le titre. N’était-ce pas son objectif, à la base ?
Source: Pro Basketball Talk
Source image : montage