Les Sixers chourent finalement Thomas Robinson aux Nets : le joueur mérite-t-il vraiment ça ?
Le 25 févr. 2015 à 22:17 par Clément Hénot
Les Nets pensaient tranquillement mettre la main sur Thomas Robinson, cinquième choix de la Draft 2012 et ainsi faire signer un intérieur de devoir prêt à rendre service en sortie de banc. C’était malheureusement sans compter sur des Sixers bien décidés à tout faire foirer dans ce deal qui semblait pourtant acté.
Pourtant peu enclins à renforcer leur effectif lors de ces dernières années, la franchise de Philadelphie pourrait bien se faire détester par les fans des Nets, surtout si cette dernière équipe venait à se foirer dans le dernier run pour les PlayOffs. Robinson, qui tourne cette saison à 3.6 points et 3.1 rebonds et qui s’était déjà montré tout heureux de rejoindre Brooklyn va finalement être contraint et forcé de rejoindre les Sixers après un sacré coup de vice, avec des statistiques pareilles, il devrait bien se kiffer dans la ville de l’amour fraternel..
Yahoo Sources: Sixers claiming Thomas Robinson off waivers, reaching NBA’s salary floor. http://t.co/7YI07s7dLY
— Adrian Wojnarowski (@WojYahooNBA) 24 Février 2015
“Les Sixers confirment que l’agent-libre Thomas Robinson va signer chez eux. Ceci leur permet d’atteindre le minimum salarial fixé par la NBA.”
La raison de ce revirement de situation est bien simple : le fric ! Philly n’avait tout simplement pas atteint la masse salariale minimale imposée par la ligue et en a donc profité pour placer une enchère au dernier moment, un peu comme ce pote relou qui te place la fameuse pichenette sur l’oreille en plein hiver avant de se barrer en courant. Sans cette signature, la franchise aurait dû compenser en offrant une rallonge à chacun de ses joueurs, mais en signant Thomas Robinson, les Sixers ne paieront aucun supplément et n’auront pas non plus à s’acquitter du salaire entier de l’ex Blazer qui a déjà été en partie payé par Portland mais aussi Denver.
Du coup, Thomas Robinson qui s’attendait à jouer quelque chose cette saison va légitimement pouvoir se morfondre et ne devrait plus entendre trop souvent le mot victoire d’ici la fin de la saison. Seul point positif pour l’animal : il pourra enfin tenter de faire décoller ses statistiques dans ce bordel ambiant.
source image : Bleacher Report
source texte : Pro Basketball Talk