Slam Dunk Contest 2000 : quand Vince Carter choquait le commun des mortels et devenait Half Man, Half Amazing

Le 12 févr. 2015 à 19:24 par Leo

vince carter Raptors dunk contest 2000
Source image : YouTube/NBA

12 février 2000. Oakland, Californie.

A l’occasion de son tout premier All-Star Game, de sa première et dernière participation à un Slam Dunk Contest, Vince Carter, 23 ans et arrière ailé des Toronto Raptors, va survoler cet événement planétaire comme personne. En duel avec son cousin rookie de l’époque Tracy McGrady, Steve Francis des Rockets, Ricky Davis des Charlotte Hornets, Jerry Stackhouse de Détroit et Larry Hughes des Sixers de Philadelphie, le natif de Daytona Beach va les mettre K.O. les uns après les autres en exécutant, devant une salle aux yeux écarquillés et se prosternant devant tant de beauté, une pléiade de dunks somptueux, réalisés à la perfection. Première tentative, histoire de bien annoncer la couleur à ses adversaires ? Un reverse 360-windmill à une main qui fait rugir de plaisir l’assemblée tout entière. Au bord de faire tomber sa caméra, Le Shaq n’en revient pas. Kevin Garnett, quant à lui, ne tient plus en place et les commentateurs scandent déjà des “Let’s go home !”… C’est dire l’impact émotionnel provoqué par le bonhomme. Alors que la température commence sérieusement à grimper en flèche, Carter a de la suite dans les idée, n’hésitant pas à rajouter même de l’huile sur le feu.

Pour son deuxième essai, le bougre allie toujours puissance et minutie en nous gratifiant d’un 180-windmill, initié depuis l’arrière du panier. Le Raptor laisse alors parler sa fougue à mesure que les jouissives vociférations du public se font de plus en plus stridentes. La pression ne cesse de monter, le suspense est à son paroxysme : l’instant idéal pour tuer définitivement ce concours qui n’était en réalité qu’un one-man show. “Half Man, Half Amazing” requiert alors l’aide de T-Mac pour l’une de ses plus belles œuvres de cette soirée mythique. Le temps semblant s’être arrêté, il s’élance d’un pas assuré, McGrady fait rebondir la balle sur le sol, VC la récupère dans les airs, la fait passer entre ses jambes et la rabat avec férocité dans le cercle : le rider est placé, “It’s Over !”. “Vinsatiny” peut pointer les doigts vers les cieux à la manière d’un Usain Bolt : il vient de caresser son rêve, celui de serrer la Lune dans ses bras, perché sur le toit du monde. Les fans en redemandent pour la finale ? Pas de problème. Un innovant elbow-dunk couplé d’un tomar à deux mains lâché quasiment depuis la ligne des lancers-francs suffiront à soigner sa sortie très applaudie de la scène et à convaincre les éventuels sceptiques. Ah, parce qu’il y en avait encore ?!

Juste inoubliable…


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