Bilan de mi-saison, édition Suns : Cactus recherchent strapontin pour les Playoffs…
Le 23 janv. 2015 à 20:03 par Alexandre Martin
La barre des 41 matches joués est juste dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Direction l’Arizona, son désert, ses mirages, ses cactus et sa ville : Phoenix.
L’état des lieux
Equipe surprise de la saison dernière, les Suns viennent de réaliser une première partie de saison tout à fait honorable voire même plutôt bonne. 26 victoires pour 18 défaites, quelques grosses écuries abattues (Warriors, Blazers, Cavs), la 3ème meilleure attaque de la ligue (107,5 points par match) et un sweep infligé aux Lakers sur la série de saison régulière ce qui fait toujours très plaisir aux fans. Phoenix pratique, par ailleurs, un basket moins instinctif et un peu moins rapide que l’an passé même si ça court toujours beaucoup. L’évolution de Markieff Morris pousse Jeff Hornacek à lui donner de plus en plus de ballons au poste bas et cela permet aux Suns d’avoir une autre arme que le pick-and-roll sur demi-terrain. Cette équipe vise les Playoffs après les avoir raté d’un souffle en 2014. Et, en Playoffs, il faut être capable de scorer sur attaque placée lorsque le jeu se ralentit et que les adversaires font tout pour ne pas vous laisser courir. C’est cet équilibre (entre jeu rapide et jeu placé) qui est encore en un peu flou chez les Suns. Entre la folie d’Isaiah Thomas et Gerald Green, la puissance et la capacité à déchirer les défenses d’Eric Bledsoe ou Goran Dragic ou encore l’éclosion d’Alex Len, Jeff Hornacek jongle le plus pertinemment possible et tente d’optimiser les rotations au sein de son effectif.
Il a assuré : Markieff Morris
Il sortait du banc la saison dernière et en a surpris plus d’un par sa capacité à scorer dans tous types de situations. Depuis fin octobre dernier, Hornacek a fait de Markieff son titulaire au poste 4. Le coach des Cactus n’a pas à le regretter tant l’aîné des deux frères jumeaux (né 6 minutes avant Marcus) apporte au poste bas, à trois points ou en isolation.Du coup, le numéro 11 joue 30 minutes par rencontre pour des moyennes sérieuses : 15,3 points à 48,8% au tir, presque 6 rebonds et 2 passes décisives. Il lui reste à bosser en défense et à bien rester concentré pour prendre plus de rebonds et Kieff’ deviendra une valeur sûre du poste d’ailier fort en NBA.
Il a abusé : Miles Plumlee
Titulaire indiscutable du poste 5 l’an passé et à la tête d’une ligne de stats correcte : 8,8 points, 8 rebonds en 25 minutes par match, Miles Plumlee déçoit depuis le début de saison. Il fait trop de fautes rapides, trop d’erreurs idiotes qui pénalisent les siens. Il est trop limité offensivement et, de toutes façons, pas assez endurant pour suivre le rythme effréné des Suns. D’ailleurs, Hornacek ne s’y est pas trompé et lui préfère désormais Alex Len qui n’était que son remplaçant il y a encore quelques semaines. Sur les derniers matchs, l’arrivée récente de Brandan Wright a carrément relégué Plumlee en option n°3 sur le poste de pivot. Dommage car ce bon Miles a des qualités mentales et athlétiques indéniables…
L’action (typique) de la saison
Interception Isaiah Thomas, contre-attaque, Gégé arive lancé comme une balle, passe en l’air du lutin et gros alley-oop !
Et la suite ?
Surprendre tout le monde c’est bien. Jouer à 1000km/heure c’est très fun, la liqueur de cactus c’est délicieux, les Suns sont jeunes et ambitieux mais maintenant, Phoenix doit aller en Playoffs ! Les hommes d’Hornacek n’ont que 3 matchs d’avance sur le Thunder (22-20) qui revient au grand galop. L’objectif est donc clair : tout faire pour maintenir ce grand malade de Kevin Durant et son acolyte de marsupilami, Russell Westbrook, derrière eux au classement. Il y a des missions plus aisées, assurément… Bilan projeté : 48 – 34.
Source image : rantsports.com