TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.
Depuis la retraite de Karl Malone, le service postal va à vau-l’eau, un peu comme K.J. McDaniels qui lui aussi vole haut pour ses contres, mais c’est une autre histoire. C’est ainsi – mais pas insipide – que des centaines de lettres adressées au Père de Nerlens Noël ont atterri comme Jason aux Rockets dans ma boite. Devant certaines missives aussi désespérées qu’un Carmelo Anthony devant le bilan des Knicks, j’ai pris le soin de leur apporter mon réconfort comme un Turque. Ou comme un Français, peu importe. Florilège.
Bonjour Père Noël,
Je me surnomme Dannyf, et ri souvent. Oui Dannyf, comme un canif, le petit fien, une peluf pour vieux, mais avec un D contrairement à Mike Antoni. Je préfère taire mon identité, ayant eu quelques soucis d’image pour des propos, pas propres au demeurant, sur Luol Deng. Lol, c’est dingue de Soudan voir qu’un pays se soulève. Mais j’ai évité une polémique digne de Donald Sterling, c’est déjà ça. Surtout que je souhaitais seulement dire que comme tout Africain, il avait une grosse paire en fin de matches pour prendre ses responsabilités. Me faire passer pour un raciste, c’est naze, y compris quand j’en perds la chaise de mon bureau et mon taf.
Bref, Père Noël, voici donc ma demande : pourrais-je retrouver un emploi, du temps que ça reste dans le basket ?
Cher Dannyf,
Manquer de respect à un peuple, ce n’est pas brillant. Mais ma tolérance Frank ou Funderburke lors de mes jours de déprime me pousse au pardon. Malheureusement, je ne suis pas Dieu (ni Michael Jordan pour les athées), et je conserve une dent contre toi. Celle-ci porte d’ailleurs une couronne, et certains en parlent comme de m’Adam Argent. En Ferry-té je ne peux que te conseiller de laisser du coca couler sous les ponts d’Atlanta en attendant qu’une nouvelle Hawk-asion professionnelle se présente. Tout ira bien, tu verras, Jao, comme on dit au Brésil ou dans l’Ohio.
Salut le barbu,
Je suis Chuck Norris, et comme Kemba, je suis Walker, mais au Texas. Pourriez-vous me faire parvenir la recette de la Charlotte aux nuts, ou aux noisettes comme on dit chez vous ?
Petite fiotte,
Depuis que j’ai vu Anthony Davis, tu ne m’impressionnes plus. Alors si tu crois que je vais accepter d’être pris pour le premier James Harden venu sans sourciller, tu te mets un doigt dans l’oeil. Mon éducation me pousse tout de même à te conseiller de t’adresser à certains experts en questions culinaires comme Boris Diaw. Mais je doute qu’il soit disponible, il me semble que durant les fêtes, chez lui c’est soirée disco.
Cher Père Noël,
Fan des Mavericks depuis Top Gun, je t’écris juste pour te remercier pour ce cadeau en avance. Grâce à Obama ma franchise va casser la baraque. En levant l’embargo sur Mark Cuban nous avons pu récupérer un meneur à la tête aussi grosse que le ventre de Felton. Serait-il possible maintenant d’envoyer ce cher Raymond, Queneau n’aimons pas trop, car je doute que je puisse le tolérer jusqu’à la Saint-Glinglin. Si tu t’imagines que c’est facile de le supporter. Mais ne Rajon pas trop, nous ferons le dos rond en attendant que tu puisses nous offrir un tel présent.
Cher inconnu,
Je n’y suis pour rien dans votre bonheur. Adresse-toi plutôt au Père Noël vert aka Danny Le Vert aka Daniel Bandit Con aka Danny Ainge. Lui, c’est pas un ange, et il endort tout Boston grâce à un move réalisé en 2007 et un titre remporté dans la foulée. Depuis, il la glisse profond aux fans des Celtix qui vont finir par gagner un hot d’or pour meilleure performance de groupe. Quant à votre amour de Top Gun, j’ai senti immédiatement dans votre lettre que votre ton était gai, je ne suis donc pas surpris. Je vous souhaite beaucoup de plaisir pour les mois à venir.
Père Noël,
Je me présente, Eric Rouge, le cousin Français et communiste de Derrick Rose. Je vous écris aujourd’hui car j’ai un peu les Bulls. En effet, j’ai l’impression que Derrick manque de carburant. Sans oublier qu’il ne sourit jamais. Aurait-il des pensées négatives ? Ne pourrait-il pas subir une mue gaie ? Sinon, Iris de finir dépressif. Genêt pas de solution pour y remédier, mais peut-être pourrez-vous lui trouver une bonne blague pour qu’il se lâche ?
Bonjour Eric,
Grâce à toi, je reçois donc un courrier de Marx. Dire que Derrick Rose va mal, c’est le bouquet. Surtout, je n’ai jamais été le roi ni les rennes de l’humour et je ne vois pas comment te venir en aide. Un conseil : Noah tes difficultés dans l’alcool et dis toi que Butler t’a servi avec élégance en cette première partie de saison.
Bonjour Papa,
oui, c’est moi Nerlens. Je sais que tu n’existes pas, mais je dois bien avoir un père quand même. Brett Brown a beau essayer de me traiter comme son fils et s’appeler Marron, je me rends bien compte qu’il est blanc et que je ne suis pas son engeance. Bref, ici ça pue l’Hinkie-sition : si tu sais jouer au basket, tu es pourchassé puis échangé dans la foulée contre un second tour de draft. Par conséquent, j’ai quelque chose de très important à te demander. Comme ce n’est pas tous les jours Noël, j’aimerais que tu m’offres une nouvelle franchise. De préférence capable de gagner plus de 20 matches sur la durée de mon contrat.
Cher Nerlens,
Ta maman, qui est au demeurant une femme charmante, a dû te mentir. Mes rapports avec elle ont toujours été protégés, je ne suis donc pas ton père. Brett Brown non plus d’ailleurs, tu l’as deviné, tu es donc moins bête que ta coiffure peut le laisser penser. Malheureusement je n’ai que les Knicks aujourd’hui à te proposer comme destination, ou alors les Canaries, mais là c’est plutôt pour les vacances. Pas sûr donc que la progression soit immense. Garde la foi (et le foie aussi si je t’envoie à New York rejoindre “Gérard”) et tourne-toi plutôt vers les cieux pour les miracles, mes pouvoirs étant aussi limités que les minutes des rookies sous les ordres de Tom Thibodeau. Mais comme Dieu, je suis grand seigneur, et je vais te faire parvenir une palette de papier toilette. Parce que tu vas vraiment en chier à Philly.
Ceci n’est qu’un échantillon des courriers perdus auxquels j’ai eu la bonté de répondre. Pour cette difficile tâche, Gibson m’a parfois soufflé quelques vannes, entre quelques caramels distribués à LeBron James ou quelques crêpes aplaties sur les intérieurs adverses. Avant de s’arrêter et me disant qu’il devait rentrer en Taxi et qu’on avait bien Nacéri comme ça. Ce n’est pas l’avis de LeBron James, Kéry encore de certains calembours à Saint Maurice. Sur ce, I wish you a merry Dionte Christmas.
Source image : NBA.com.